C’est dans l’enthousiasme de retrouvailles avec de nombreuses femmes que j’ai vécu la célébration du 40e anniversaire de la fondation du Comité québécois femmes et développement (CQFD) le 3 mai 2024.
Par Marie Ginette Bouchard, sociologue et cofondatrice du CQFD
Depuis cette année, le CQFD est devenu le Collectif québécois des féminismes en dialogue, nouveau nom en accord avec une actualisation nécessaire et avalisée par ses membres lors de l’assemblée générale du 20 novembre 2024.
Que s’est-il passé pendant ses quarante années nourries de réflexions profondes sur l’égalité entre les femmes et les hommes et sur les droits des femmes? Des centaines de praticiennes en coopération et en solidarité internationales impliquées dans le CQFD et la Communauté de pratique en genre (CdP) ont profité de cette journée pour raconter leurs vécus expérientiels.
Le 40e anniversaire du CQFD était animé avec dynamisme par Élizabeth Desgranges (SOCODEVI) et Coline Camier (Missions & Inclusion), toutes deux membres du comité de coordination du CQFD. Mounia Chadi, chargée de programmes en Droits des femmes et égalité des genres et coordonnatrice du CQFD a présidé cet événement. Le panel d’ouverture a réuni Michèle Asselin, directrice générale de l’AQOCI, deux des cinq cofondatrices du CQFD, Marie Ginette Bouchard et Monique Lortie. Un hommage vidéo à Yolande Geadah[1], ex-coordonnatrice du CQFD, a été présenté par Rachida Azdouz. Le deuxième moment de la matinée a été la présentation d’une table-ronde sur la coconstruction des savoirs sur les droits des femmes par les cofondatrices de la Communauté de pratique en genre (CdP). Découvrons cette courtepointe de voix féministes.

Laurence Caron, Linda Gagnon, Anne Delorme, Marie Ginette Bouchard, Mounia Chadi, Michaël Arnaud, Monique Lortie, Odette McCarthy. Photo: Laure Carpentier
RETOUR SUR LA FONDATION DU COMITÉ QUÉBÉCOIS FEMMES ET DÉVELOPPEMENT
Aujourd’hui, nous avons toutes et tous 40 ans. La fondation du CQFD est arrivée après plusieurs combats du mouvement féministe : 20 ans après l’abolition de l’obéissance de la femme à son mari (1964), 15 ans après la décriminalisation de la contraception (1964), un an après la criminalisation des agressions sexuelles par les conjoints (1969). C’est cette perspective-là de solidarité qui est importante. (Michèle Asselin, directrice générale de l’AQOCI)
En 1983, j’étais agente d’éducation à l’AQOCI. Le thème porteur de la consultation des ONG était la participation des femmes au développement. Appuyée par trois directrices d’ONG, Monique Lortie (directrice de Carrefour international), Lise Lalumière (directrice-adjointe d’Assistance médicale internationale) et Nicole Riberdy (directrice de l’Entraide missionnaire), nous avons élaboré la Charte de principes du CQFD : il y avait aussi une femme de la société civile impliquée en agriculture : Monique Lecours (coordonnatrice de l’Association des collaboratrices, UPA). Ghislaine Bélanger la présidente du conseil d’administration de l’AQOCI a présenté une proposition au CA de l’AQOCI qui a reconnu le bien-fondé du Comité québécois femmes et développement au sein de l’AQOCI, le 3 mai 1984[2]. (Marie Ginette Bouchard, cofondatrice du CQFD)
LA PREMIÈRE TOURNÉE INTERNATIONALE AVEC DES FEMMES DES SUDS AU QUÉBEC
En 1984, Scholastique Kompaoré[3] et Iza Guerra[4] sont venues au Québec pour participer à la Conférence sur les femmes et la production alimentaire organisée par le Conseil canadien de la coopération internationale et l’Université Guelph. L’AQOCI les a invitées pour parler des réalités des Suds. Ces deux femmes ont été une inspiration pour la fondation du Comité québécois femmes et développement et pour donner la parole à des femmes des Suds. (Marie Ginette Bouchard, cofondatrice du CQFD)

Scholastique Kompaoré et des membres de l’Association des femmes burkinabè, et Yolande Haineault (OXFAM-Québec). Burkina Faso. 1983. Photo : Claude Brochu
On a invité Iza Guerra, cette militante brésilienne qui avait connu la dictature au Brésil et l’exil au Chili. Elle a émigré au Québec dans les années ’70 et elle a fondé Carrefour international, une ONG qui faisait la promotion de films produits par des cinéastes des pays des Suds. En 1984, c’était une époque où les femmes en agriculture ne pouvait pas hériter d’une ferme de leur père car cela allait au fils aîné, il y avait des projets où les femmes faisaient des groupements et étaient impliquées en agriculture mais n’avaient pas droit à un financement. C’était les hommes qui avaient le pouvoir. Le CQFD a mis l’accent sur ces problèmes. (Monique Lortie, cofondatrice du CQFD)
« En juin 1984, la tournée internationale avec Scholastique Kompaoré, du Burkina Faso, et Iza Guerra, du Brésil, a marqué nos vies personnelles, nos mémoires, nos esprits et nos cœurs. » (Marie Ginette Bouchard, cofondatrice du CQFD)
Il faut souligner l’influence de Scholastique et d’Iza. « J’ai connu Scholastique au Burkina Faso en 1983. Elle était directrice de l’Association des femmes burkinabè. Elle a accompagné sept représentant-e-s d’ONG québécoises au Burkina[5]. Grâce à elle, le CQFD a tissé des liens avec une coopérative d’artisanat gérée par des femmes à Zabré et avec les femmes de Ouahigouya[6].» (Marie Ginette Bouchard, cofondatrice du CQFD)

Monique Lortie, Marie Ginette Bouchard, Mounia Chadi, Michèle Asselin. Photo: Laure Carpentier
LA COLLABORATION ENTRE LE COMITÉ QUÉBÉCOIS FEMMES ET DÉVELOPPEMENT ET LA MARCHE MONDIALE DES FEMMES
Michèle Asselin a demandé aux personnes présentes dans la salle : « Qui a marché pour la Marche du pain et des roses[7]? » (Plusieurs femmes ont levé leur main). A ce moment-là, une dizaine d’OCI avaient invité des partenaires des Suds. Une dizaine de femmes des Suds sont venues marcher avec nous contre la pauvreté. L’idée de faire une Marche mondiale des femmes[8] est venue grâce à des membres des OCI de l’AQOCI, qui ont invité des femmes du sud.
En 1995, c’était Beijing et la Fédération des femmes du Québec (FFQ) a fait un atelier. Lors de la première rencontre, le CQFD a appuyé toutes les revendications venant des femmes des Suds. Yolande Geadah et Marcelle Sainclair (du CQFD) ont participé au comité. La Marche mondiale des femmes a pris ses racines dans l’engagement des membres du CQFD et nous devons être fières de cela. En 2000, nous étions 10,000 femmes à marcher, nous avons rencontré le FMI, ainsi que la secrétaire. Ainsi, nous avons écrit une Charte mondiale des femmes pour l’humanité. (Michèle Asselin, directrice générale de l’AQOCI)

Le CQFD à la Marche mondiale des femmes. Trois-Rivières. 2015. Photo : AQOCI

Le CQFD à la Marche mondiale des femmes. Montréal. 2000. Photo : AQOCI
Il y a eu des colloques marquants au CQFD. La fondation de la CdP Genre[9] avec le projet du CRDI (2009) a amené un souffle nouveau avec ce volet de concertation par les praticiennes de la coopération. La Conférence de 2009 sur les Droits des femmes et l’égalité entre les sexes [10] a rassemblé des centaines de femmes, cela a eu lieu en même temps que l’élection d’Obama que nous avons suivie en direct. Le colloque de 2014 était sur le thème : Coopérer pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde [11], ce colloque a rassemblé 200 personnes du Canada pour entendre des invitées des Suds. (Linda Gagnon, chargée de programme Amériques et Égalité, SUCO).
LA CONSTRUCTION DES SAVOIRS SUR LES DROITS DES FEMMES
Odette McCarthy, Linda Gagnon, Anne Delorme, Laurence Caron, des cofondatrices de la CdP en Genre et des membres actifs comme Michaël Arnaud, Marie Ginette Bouchard et Monique Lortie ont rappelé des moments-phares de la coconstruction des savoirs sur les droits des femmes entre les membres du CQFD et de la CdP Genre en pratique.
Mounia Chadi, coordonnatrice du CQFD et chargée de programmes à l’AQOCI, a rappelé que « Ce 40e s’inscrit dans la continuité avec une nouvelle stratégie genre dans une perspective transformative. Dans cette table ronde, on va revisiter le rôle du CQFD et CDP en avancement des droits des femmes. »
« On a tissé des liens au sein de la communauté au CQFD. J’espère que nous n’avons pas perdu l’idée de se rencontrer, nous mangions ensemble. Il ne faut pas perdre de vue ces journées de rencontres, d’échanges en présentiel. Le cœur des savoirs, c’était qu’on pouvait les partager lorsque nous allions sur le terrain. C’est tout à propos des relations ». (Anne Delorme, directrice générale d’Humanité & Inclusion)
« En 2009, c’étaient aussi les hommes qui étaient à la tête des ONG. Les chargées de projets étaient des femmes. La conférence Droits des femmes et égalité entre les sexes dans la coopération canadienne du 25e du CQFD a eu lieu les 19 et 20 janvier 2009[12] pendant l’investiture de Barak Obama (président des États-Unis). C’est là qu’a germé l’idée de la Communauté de pratique. » (Linda Gagnon, chargée de programmes-Amérique et Égalité, SUCO)

Fréda Thelusma et Rita Soares Pinto. Conférence Droits des femmes et égalité entre les sexes dans la coopération canadienne. CQFD. 2009. Photo : AQOCI.

Colloque 30e du CQFD. Panel Femmes des Suds : Siti Murniasih (VSO, Indonésie), Awa Ouédraogo (MMF, Burkina Faso), Michèle Asselin (AQOCI), Bahija Kassimi (Éducation, Maroc), Danièle Magloire (Kay Fanm, Haïti). 2014. Photo : AQOCI.
« En 2009, il y avait beaucoup de conseillères EFH (égalité entre les femmes et les hommes). Mais, plusieurs ONG n’avaient pas les ressources humaines pour s’occuper de l’EFH. Nous n’avions pas l’espace pour parler de ce que nous vivions ici au Québec et avec les partenaires des Suds. On voulait créer un espace pour échanger au niveau politique, de façon non compétitive et dans le respect au-delà de notre allégeance organisationnelle. Et, on avait le CQFD où on avait à cœur la question des droits des femmes. » (Odette McCarthy, directrice générale d’Équitas)
LA COMMUNAUTÉ DE PRATIQUE EN GENRE : UN ESPACE DE RECHERCHE ET DE RÉFLEXION
« C’était en 2009 et on a fait une grande conférence. J’ai travaillé avec Rita Soares Pinto qui faisait une recherche en EFH et elle avait reçu un financement. On a commencé à réfléchir ensemble pour mettre de l’avant un projet rassembleur sur les droits des femmes. Et une des recommandations était de faire une communauté de pratique qui a été financée par le CRDI. » (Fréda Thelusma, ex-coordonnatrice du CQFD)

Colloque 25e du CQFD Rita Soares Pinto et Fréda Thelusma. Montréal. 2009. Photo : AQOCI.
« La CdP était le moteur de recherche. On a réfléchi sur l’autonomisation des femmes et sur nos pratiques institutionnelles. Le CQFD, c’est aussi le militantisme avec le Forum social mondial et la Casa feminista[13] du CQFD, de plus, nous avons eu une conférence internationale avec des femmes militantes de partout dans le monde dont la fille de Berta Cáceres (du Honduras)[14]. » (Anne Delorme, directrice générale d’Humanité & Inclusion)

Lancement du livre Le CQFD : 30 ans d’histoire en témoignages[15]. Yolande Geadah, Odette McCarthy, Marie Ginette Bouchard, Laurence Caron. 8 mars 2016. Photo : AQOCI.

La Casa feminista du CQFD. Panel sur les femmes et l’exploitation minière en Amérique du Sud. 2016. Photo : AQOCI.
« Quand je suis revenu du terrain, j’ai reçu un soutien moral et mental de la part du CQFD. Il faut souligner l’apport du CQFD pour mettre en valeur l’expertise francophone. J’ai contribué à la fiche sur les masculinités (pour la CdP) et à une formation. J’ai entendu parler de l’intégration des droits des LGBTQ, dès 2016. Il y a eu un plaidoyer dans la coopération internationale canadienne grâce au CQFD, sans cela, nous n’en serions pas là aujourd’hui. » (Michaël Arnaud, directeur général d’ÉGIDES)
DIALOGUER DANS LE RESPECT ET LE PLAISIR
« On avait beaucoup de fun (dans la CdP). On travaillait dans la confiance. Il fallait créer un espace protégé, de confidentialité. On a passé deux ans sur notre Charte de principes de la CdP. Des années de confiance, d’amitié qui se sont perpétuées dans le temps, et on est encore en contact. C’était un lieu d’apprentissage pour tout le monde, avec des personnes qui avaient plus d’expériences, d’autres un peu moins. C’était un espace de découvertes. Et ça continue. Mounia a apporté cette dimension-là. Le CQFD n’est pas resté figé. C’est important d’avoir rajouté la voix des femmes qui travaillent dans différents continents et pays. C’est aussi une nouvelle dimension qui va se consolider pour la prochaine étape du CQFD. » (Linda Gagnon, chargée de programme Amériques et Égalité, SUCO).
« On doit bâtir sur les 40 années de la CdP Genre. Avoir un espace plus inclusif, c’est essentiel, plus que jamais dans la continuité de notre travail. On a une politique féministe canadienne. C’est extraordinaire. Mais il faut avoir le courage de pousser nos pratiques féministes plus loin. Le CDP a plus que jamais sa raison d’être. Les raisons qu’on avait de fonder la CdP en 2009 sont encore d’actualité. » (Odette McCarthy, directrice générale d’Équitas)

Forum ouvert avec les membres du CQFD. 2014. Photo : AQOCI.

Rencontre de la Communauté de pratique Genre en pratique. 2013. Le CQFD: 30 ans d’histoire en témoignages. 2016. Photo : AQOCI.
L’ÉCOLE FÉMINISTE : UN ESPACE DE TRANSMISSIONS DES SAVOIRS
« Au niveau de la formation, il y a eu une création progressive de journées de formation en EFH. Yolande (Geadah) a réussi à obtenir une journée par an pour faire la formation en EFH pour tous les membres de l’AQOCI. Je dois souligner l’apport de Fréda Thelusma et d’Anne Delorme, coordonnatrices du CQFD. Avec Fréda, on a produit un Guide de formation sur l’égalité entre les femmes et les hommes[16]. » (Marie Ginette Bouchard, cofondatrice du CQFD)
« C’est vrai qu’on a été très prolifiques dans les années 2010-2012 jusqu’à 2020. On a produit plusieurs manuels et fiches techniques. Ces fiches-là, ces manuels, ces formations-là permettaient de vraiment valoriser les savoirs québécois francophones. Et nous les avons partagés avec les collègues au sein des organisations et avec Affaires mondiales Canada (AMC), car ces personnes cherchaient à développer leurs compétences à partir d’outils en français. C’était vraiment important au niveau de la diffusion des savoirs collectifs. » (Anne Delorme, ex-coordonnatrice du CQFD)
LE LEADERSHIP DES FEMMES DU CQFD
« Je veux souligner l’importance du leadership dans la coopération internationale. Si je regarde (dans le milieu) on a ici, Odette McCarthy, directrice d’Équitas, Geneviève Gauthier, directrice principale, programmes internationaux, Mission inclusion, Michael Arnaud, directeur d’EGIDES, Anne Delorme, directrice à Humanité & Inclusion, Nathalie Roy, directrice EDI à Ville de Montréal, Lysiane Van der Knapp, directrice à Éducation internationale. C’est quand même intéressant de voir toutes ces personnes qui sont passées par la CdP et le CQFD et qui ont des rôles significatifs en coopération internationale, dans nos organismes au Québec et qui influencent la programmation internationale. Je suis émue quand je le dis, car pour moi ça a été une grande école. Un moment formidable sur le plan professionnel. » (Laurence Caron, gestionnaire principale, Pivot inclusion, Mission inclusion)
Toute la salle a applaudi. Laurence nous a fait réaliser l’impact de la participation de dizaines de femmes au fil des décennies dans les instances décisionnelles des comités du CQFD (COCO, 8 mars, École féministe, Bulletin international, 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, MMF). J’ai pensé que Yolande et Rita auraient aimé entendre cela.

Laurence Caron (Mission Inclusion), Linda Gagnon (SUCO), Anne Delorme (Humanité & Inclusion) et Marie-Ginette Bouchard. Photo: Laure Carpentier
Mounia a souligné avec justesse tout l’apport des personnes qui ont contribué de différentes façons : « Il ne faut pas oublier tout le bénévolat dans l’ombre au-delà des titres et tout le savoir terrain qu’on ne trouve nulle part. Et ça n’a pas de prix car on peut connaître les théories mais ces savoirs terrain, c’est quelque chose de singulier. » (Mounia Chadi, coordonnatrice du CQFD)
Je pense que nous avons toutes et tous ressenti-e-s de la fierté le 3 mai dernier. Je voudrais exprimer mon immense gratitude envers les cofondatrices du CQFD et de la CdP, toutes les coordonnatrices du CQFD, toutes les femmes des organismes de solidarité et coopération internationales qui se sont impliquées et ont milité dans leurs organisations pour faire avancer les droits des femmes et l’égalité des genres. Si le CQFD est bien vivant c’est grâce à cette relève de femmes qui s’est succédé depuis quarante ans. Elles ont contribué à la vitalité du CQFD depuis 40 ans et à celle de la CdP. La nouvelle stratégie de genre transformatrice des rapports de pouvoir en coopération et solidarité internationales inspirera notre travail pour les prochaines années. Beaucoup de luttes nous attendent encore pour une plus grande justice sociale envers les femmes et les groupes vulnérables. Restons solidaires et à l’écoute des voix du Comité solidarités féministes avec les Suds du CQFD. Et conservons notre slogan de militantes féministes : CE QU’IL FAUT DÉNONCER.

Murale Hommage à la Charte mondiale des femmes pour l’humanité de la MMF, réalisée par des femmes du CQFD : Linda Gagnon, Rita Soares-Pinto et Marie Ginette Bouchard et des participantes du YMCA. 2007. Colloque Paroles citoyennes du YMCA. Photo : Marie Ginette Bouchard
________
[1] Yolande Geadah: l’apport d’une grande féministe à la coopération et solidarité internationales https://aqoci.qc.ca/yolande-geadah-lapport-dune-grande-feministe-a-la-cooperation-et-solidarite-internationales/
[2] Le Comité québécois femmes et développement : 30 ans d’histoire en témoignages. Sous la direction de Marie Ginette Bouchard. CQFD de AQOCI.2016. Charte de fondation du CQFD, p. 65-76.
[3] Scholastique Kompaoré, ex-coordonnatrice nationale de la Marche mondiale des femmes à Ouagadougou et ex-directrice de l’Association des femmes du Burkina Faso.
[4] Iza Guerra-Labelle, militante féministe brésilienne; fondatrice de Carrefour international au Québec.
[5] La patrie de l’homme fier. Vidéo documentaire. Yves Langlois.1985.
https://vitheque.com/fr/oeuvres/la-patrie-de-lhomme-fier
[6] Le séjour au Burkina Faso est raconté dans la vidéo La patrie de l’homme fier. Yves Langlois. Documentaire. 1985. https://vitheque.com/fr/oeuvres/la-patrie-de-lhomme-fier
[7] La Marche Du pain et des roses a eu lieu du 26 mai au 4 juin 1995. 25 femmes d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine sont venues marcher grâce aux ONG membres du CQFD. https://www.ledevoir.com/opinion/idees/579484/du-pain-et-des-roses-de-l-audace-et-du-coeur?
[8] La FFQ avec l’appui du CQFD ont été les initiatrices de la Marche mondiale des femmes. https://aqoci.qc.ca/wp-content/uploads/2020/05/Histoire_de_la_Marche_mondiale_des_femmes.pdf
[9] La Communauté de pratique en Genre en pratique (CdP Genre) a été fondée en 2009 par 13 femmes représentantes d’OCI membres du CQFD et de l’AQOCI, dont Rita Soares-Pinto qui avait obtenu un Fellowship avec la Fondation Walter et Duncan Gordon. https://aqoci.qc.ca/droits-des-femmes-et-egalite-des-genres/#cdp )
[10] Conférence internationale Droits des femmes et Égalité entre les sexes dans la coopération canadienne : défis et perspectives. CQFD de l’AQOCI. Organisé par Fréda Thelusma et Rita Soarez Pinto. 2009.
[11] Actes du Colloque Coopérer pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde : 30 ans de défis et de réalisations. 6-7 mars 2014. Sous la direction d’Anne Delorme. https://aqoci.qc.ca/droits-des-femmes-et-egalite-des-genres/#cqfd
[12] Conférence internationale Droits des femmes et égalité entre les sexes dans la coopération canadienne : Défis et Perspectives, Montréal. 19 et 20 janvier 2009. Sous la direction de Rita Soares Pinto, Fréda Thélusma et Julie Martineau.
[13] https://aqoci.qc.ca/activite/la-casa-feminista-au-forum-social/
[14] Le CQFD a fait un hommage aux militantes féministes des Suds et des Nords dans la Casa feminista, au FSM en 2016. https://aqoci.qc.ca/droits-des-femmes-et-egalite-des-genres/hommage-aux-militantes-feministes/
[15] Sous la direction de Bouchard, Marie Ginette. Le Comité québécois femmes et développement : 30 ans d’histoire en témoignages. Témoignages de 30 femmes du CQFD. CQFD-AQOCI. 2016. 76 p.
[16] Bouchard, M. G., Trépanier. E. Guide de formation Promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes : la mise en pratique. Sous la direction de Fréda Thelusma et Julie Martineau. 2011. 173 p.
Les commentaires sont fermés.