Dans le cadre du programme Uniterra, Yvon Poirier a tout d’abord rempli le rôle d’animateur et coordonnateur des délégations canadiennes lors de la 3ème rencontre de la globalisation de la solidarité et du Séminaire professionnel Uniterra, deux événements organisés à Dakar en 2005. Il a ensuite participé au 1er Forum asiatique d’économie solidaire qui s’est tenu à Manille en 2007, à titre de Conseiller en réseautage international. En 2010, il a réalisé un mandat de Conseiller en économie sociale au Népal, toujours comme volontaire Uniterra, afin de renforcer le réseau d’économie sociale de ce pays. Membre du Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC), un partenaire d’Uniterra, il a récemment accompagné une volontaire guinéenne dans son mandat au Canada. Il partira bientôt sur le terrain pour appuyer l’organisation qu’elle dirige, la Mutuelle d’épargne et de crédit des pêcheurs artisans de Guinée (MÉCREPAG).
Chaque année, il participe au lancement de la Semaine du développement international à Québec, lors de la rencontre organisée par SOCODEVI (Société de coopération pour le développement international), partenaire canadien du programme Uniterra.
Parcours
En fait, la solidarité internationale m’a toujours intéressé depuis mon plus jeune âge. Mais comme j’étais enseignant dans un Cégep, les opportunités étaient rares pour la coopération internationale sur le terrain. Néanmoins, même ici au Québec, des occasions existaient pour l’exprimer, par exemple par des activités du Carrefour Tiers Monde à Québec, par la solidarité avec les luttes des peuples palestiniens, chiliens ou encore vietnamiens. Depuis ma retraite en 1997, les opportunités sont plus grandes.
Plus beau souvenir
De loin, mon plus beau souvenir est une visite terrain en 2002, dans des villages en Inde. J’y ai rencontré une association qui regroupe maintenant plus de 10 150 villages et qui reste à mes yeux la plus belle illustration d’une approche holistique de développement, par et pour les villageois eux-mêmes. Ce fut tellement inspirant que j’ai maintenu les liens avec cette organisation qui permet aux populations de prendre en main leur propre développement.
Faire une différence
Comme je crois fermement que les populations doivent se prendre en main afin d’assurer leur devenir, je pense avoir contribué modestement à l’atteinte de cet objectif à travers mes différents mandats. Entre autres, j’ai rassemblé des exemples concrets de réussites de différents coins du monde et les ai partagés dans d’autres pays et continents. Je crois que cela contribue à développer le sentiment que les gens ne sont pas seuls, qu’il existe d’autres communautés dans la même situation et qu’ensemble on peut y arriver, par le partage de connaissances et d’expériences.
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