Les organisations canadiennes de solidarité internationale ont assurément été affectées par la COVID-19 : l’impossibilité de voyager pour visiter les projets, de nouvelles répartitions des responsabilités entre le personnel au Canada et leurs partenaires ou employé.e.s à l’étranger… Mais s’agit-il de changements durables ?
Les organisations canadiennes de solidarité internationale ont assurément été affectées par la COVID-19 : l’impossibilité de voyager pour visiter les projets, de nouvelles répartitions des responsabilités entre le personnel au Canada et leurs partenaires ou employé.e.s à l’étranger… la réorientation de certaines activités pour répondre aux besoins de la pandémie, et l’adaptation des activités de collecte de fonds au Canada sont autant d’exemples de transformations observées pour répondre aux défis posés par la pandémie. Mais s’agit-il de changements durables ?
Alors que s’installe tranquillement une « nouvelle normalité », les adaptations mises en œuvre pour répondre aux besoins durant la pandémie vont-elles demeurer et modifier les pratiques des organisations de façon permanente ? Ces transformations ont-elles affecté toutes les organisations de la même façon, nonobstant leur taille ou leur secteur d’activité ?
Un récent rapport publié par Activer le changement se penche sur ces questions afin de mieux comprendre les transformations profondes qui se sont opérées au sein du secteur de la solidarité internationale depuis deux ans. Ce rapport est basé sur une étude menée conjointement par une équipe de l’Université de Guelph en partenariat avec Activer le changement. Cette collaboration, qui a débuté à l’automne 2020, se poursuivra jusqu’en 2023 afin de documenter les mutations des pratiques du secteur. Ce projet suit l’évolution de la situation des organisations, plus particulièrement les petites et moyennes ONG au Canada, et s’échelonnera sur près de trois ans.
Des pertes financières significatives, mais temporaires
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Auteur.es :
Andréanne Martel, Directrice du programme Activer le changement, Réseau de coordination des Conseils de coopération internationale (RCC)
Heather Dicks, Candidate au doctorat, Memorial University of Newfoundland and Labrador
Andrea Paras, Directrice par intérim, Guelph Institute of Development Studies, University of Guelph
Craig Johnson, Professeur de Science politique, Guelph Institute of Development Studies
John-Michael Davis, Assistant Teaching Professor, Worcester Polytechnic Institute
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