Venez échanger avec nous dans le cadre d’un apéro-causerie autour de la thématique «Alternatives féministes au capitalisme numérique» à l’occasion d’une réflexion collective au sujet de la 67e Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW67).
- Où : L’idéal bar & contenus, 151 Rue Ontario E, Montréal
- Quand : Le mercredi 13 septembre 2023, de 17h à 19h
À titre de rappel, c’est en mars dernier que la délégation jeunesse du Comité québécois femmes et développement (CQFD) de l’AQOCI s’est retrouvée à New York afin de participer à la CSW67 sous le thème « Innovation, changement technologique et éducation à l’ère numérique pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles ».
Ce sont deux membres de cette délégation jeunesse qui animeront l’apéro-causerie. Il s’agit d’Alexandra Fortin, chargée de projets d’éducation au Centre international de solidarité ouvrière et d’Elodie Rabenantoandro, étudiante en gestion du développement international et de l’action humanitaire à l’Université Laval. Alexandra et Elodie reviendront sur les thématiques d’exportation des savoirs et technologies du Nord vers le Sud, et sur la promotion des savoirs et besoins locaux des pays du Sud ; posture adoptée par le CQFD à la CSW67. Vous aurez ainsi l’occasion d’en apprendre davantage sur les concepts de souveraineté, d’éducation, de gouvernance et de cyberféminisme, mais également d’échanger vos points de vue ou expériences avec les déléguées.
L’entrée est gratuite, quelques bouchées seront offertes et de la nourriture et des boissons seront vendues sur place. Arrivez tôt pour ne rien manquer et au plaisir de discuter avec vous !
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LES DÉLÉGUÉES
Alexandra Fortin
Alexandra est actuellement chargée de projets d’éducation au Centre International de Solidarité Ouvrière (CISO). Elle possède une Maîtrise en science politique et une technique professionnelle en animation et en journalisme parlé. Elle a également réalisé un stage à l’UNESCO – Secteur éducation, en communication politique au bureau régional de l’Afrique de l’Ouest (Sahel). Cette expérience a soulevé chez elle de nombreux questionnements. Ils ont mené à la réalisation de son travail de recherche de fin d’études, où elle tente de mettre en évidence les grandes tensions et les positions contrastées concernant l’implantation des projets d’éducation numérique déployés par l’UNESCO en Afrique. Alexandra détient un large spectre d’intérêts politiques qu’elle aborde avec une approche féministe décoloniale, alors qu’elle est plus particulièrement spécialisée sur les questions relatives au capitalisme numérique.
Elodie Rabenantoandro
Elodie est passionnée de justice sociale et environnementale depuis son enfance. Ces deux valeurs l’ont conduite à obtenir une maîtrise en droit public et en sciences politiques à Madagascar ainsi qu’une formation en assistance juridique ici au Québec. Présentement, elle est étudiante en gestion du développement international et de l’action humanitaire à l’Université Laval. Son implication dans le domaine du développement a commencé dès ses 19 ans lorsqu’elle a effectué un stage dans le cadre d’un projet d’intervention en Éducation pour Tous et en santé des enfants de moins de 5 ans dans des zones rurales malgaches. La conscience de l’envergure des défis économiques et sociaux dans ces zones cibles l’a poussée à s’impliquer activement auprès de diverses ONG. Voulant s’investir encore plus, en 2021, elle a cocréé une association, nommée Avijoro Madagascar, qui œuvre dans le développement durable. Elle travaille également au Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CSI-SLSJ) en tant qu’agente de projet en suivi-évaluation sur un projet d’autonomisation des jeunes femmes au Sénégal et au Burkina Faso. C’est avec ses implications et ses expériences en tant que femme originaire du Sud qu’elle a participé en tant que déléguée jeunesse de l’AQOCI à la CSW67.
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