Préoccupée par les actes d’agressions systématiques commis contre les communautés religieuses et les secteurs religieux, la CPH dénonce le climat de violence qui déferle sur Haïti, la piètre situation des droits humains qui prévaut dans ce pays et appelle à la cessation de toutes les formes de violence.
Depuis quelque temps des religieuses et religieux de toutes confessions ont été volés agressés, intimidés, insultés et brutalisés. Près de 38 couvents ont été attaqués, subissant des exactions dans ces espaces religieux.
La CPH condamne fermement cette brutalité, cette inhumanité envers les personnes victimes de ces actes odieux.
Les gangs qui commettent ces crimes et qui inspirent la terreur, semblent agir en toute impunité et cela leur permet de n’être jamais tenus responsables de leurs actes. Cette culture de l’impunité favorise un climat d’insécurité et de peur. On ne peut opprimer et tuer sans en subir les conséquences. Le système judiciaire doit faire son travail et juger les coupables de ces crimes abjects.
La mauvaise gouvernance de l’État entraîne ce climat de frayeur qui semble s’installer partout dans le pays. Les autorités étatiques ont-elles mis en place tous les moyens pour contrer cette dérive injustifiable ? Les agendas politiques semblent primer sur le respect des droits de la personne.
La CPH tient à renouveler toute sa solidarité envers le peuple haïtien et les groupes de défense des droits et libertés et appuie la lettre ouverte de solidarité de la Cellule de Réflexion et d’Action nationale (CRAN), lettre publiée le 20 mars dernier.
Marie Marsolais
Pour la Concertation pour Haïti (CPH)
CRAN – 20 mars 2015
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