Montréal, 22 septembre 2015. L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (l’AQOCI) tient à féliciter les quatre chefs de partis qui ont participé aux entrevues diffusées hier portant sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Cet évènement a été coordonné par le Regroupement pour les droits des femmes qui a orchestré la Campagne Place au débat Rappelons qu’il n’y a pas eu de débat sur cet enjeu depuis plus de 30 ans. Le dernier ayant eu lieu à la fin de la décennie des Nations Unies pour la femme en 1984.
« Je suis féministe », ont déclaré Elizabeth May, Thomas Mulcair et Justin Trudeau.
À l’écoute de leurs réponses pouvons-nous espérer qu’une analyse féministe alimentera leur plan d’action pour stimuler l’économie et la création d’emplois? Que les secteurs à prédominance féminine pourront enfin bénéficier d’investissement au même niveau que les secteurs à majorité masculine? Que le programme national de garderies sera enfin mis sur pied et qu’il assurera des salaires décents aux éducatrices? Les organismes qui œuvrent à la défense les droits des femmes, au Canada comme à l’étranger, seront-ils mieux reconnus? Leur financement sera-t-il haussé?
L’AQOCI se réjouit que les chefs de partis s’entendent sur la nécessité de mettre en place un plan d’action national contre les violences faites aux femmes et d’une Commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées. Selon Anne Delorme, coordonnatrice du Comité québécois femmes et développement (CQFD) : « Cet engagement à lutter contre la violence à l’égard des femmes devrait également se refléter dans toutes les politiques de développement international du Canada. »
Les chefs de partis ont également abordé la représentativité des femmes au sein des partis politiques en soulignant les avancées de leurs partis. Le cabinet libéral serait paritaire. Les femmes occupent plusieurs postes décisionnels au sein du NPD, qui présente le plus grand pourcentage de candidates au Canada. Et Madame Élisabeth May a souligné le travail qu’elle a fait au sein du parlement pour briser le « boys club », en créant le Caucus des femmes, composé de membres de la Chambre des communes et du Sénat.
Est-ce que de réels changements seront mis en branle au lendemain des élections? « Nous serons là pour rappeler au gouvernement au pouvoir ses engagements », conclut Madame Delorme.
Le Regroupement pour les droits des femmes est une coalition de plus de 175 organismes, dont est membre le Comité québécois femmes et développement (CQFD) de l’AQOCI.
Pour information :
Hélène Gobeil
Chargée des communications
Association québécoise des organismes
de coopération internationale (AQOCI)
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438 828-2965
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