Chargée de programmes à la Fédération internationale des Droits de l’Homme (FIDH)
Lalla Moulati Toure est détentrice d’une maîtrise en droit privé et une maitrise en droits fondamentaux de l’Homme. Elle a été coordonatrice d’un projet intitulé “Lutte contre l’esclavage dans le nord du Mali” initié par une association américaine et l’association locale TEMEDT. Au début des années 2010, le Mali s’est vu perturbé par des rebellions dans le nord-est du pays où la lutte armée des rebelles s’est radicalisée à la faveur du déversement, dans le pays, d’armes provenant de la guerre civile libyenne de 2011. Cette situation a déclenché plus d’un centaine de cas de viols et d’autres formes de violences sexuelles aux femmes au nord du Mali. Les femmes ont été violées, battues, emprisonnées, tuées ou victimes de mariages forcés avec des personnes des groupes terroristes armés. Le travail de Lalla Moulati consiste donc à documenter les violations des droits de l’Homme liées à l’occupation du nord de 2012 à 2013; à faciliter l’accès des victimes à la justice avec un accent particulier sur les victimes de viols et autres formes de violences sexuelles.
En 2015, Lalla a été sélectionnée pour participer à un programme d’échanges appuyé par l’ambassade des États-Unis sur le leadership féminin dans la promotion de la paix et de la sécurité. Lala a également été la présidente du Parlement des Enfants de Mopti et lauréate au concours panafricain sur les droits humains en Tanzanie. Elle est aussi chargée de l’Association malienne des Droits de l’Homme (AMDH).
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