Militante syndicale et féministe
Après des études en sociologie à l’Université McGill, Madeleine Parent a milité comme syndicaliste et féministe dans différents mouvements au Québec et au Canada. Elle a travaillé au sein du Student Christian Movement pour l’obtention de bourses d’études aux jeunes issus des milieux défavorisés. De 1942 à 1946, elle participe à l’organisation d’unions ouvrières à la Dominion Textile et s’implique activement dans les grèves d’employés d’usines à Saint-Henri, Hochelaga et Valleyfield. Le 13 août, elle est arrêtée, tout comme son compagnon Kent Rowley et d’autres dirigeants syndicaux. C’est le début d’une suite d’arrestations en raison de son engagement pour la défense des travailleurs et travailleuses. Elle a travaillé à la création de syndicats locaux indépendants des syndicats américains. En 1948, Madeleine Parent et Rowley sont condamnés pour conspiration séditieuse.
Comme féministe, elle a milité pour le droit de vote des femmes, l’égalité salariale, la paix et les réfugiés et les minorités. Elle a participé au Comité d’action pour le statut de la femme (NAC) à Ottawa et à la Fédération des femmes du Québec où elle défend les autochtones et les immigrantes. Elle a participé à la Marche mondiale des Femmes en 1995 et en 2000. Elle a donné son soutien en 2003 au mariage gai. Elle est décédée à 93 ans, le 12 mars 2012, des suites de la maladie de Parkinson.
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