Lucie Kabore, originaire dans la province du Kénédougou,au Burkina-Faso, a étudié en Côte d’Ivoire ainsi qu’au Sénégal avec l’objectif de faire carrière en tant qu’enseignante. La perte de son mari le 16 mars 1972 l’amène à faire face à une tradition selon laquelle la veuve doit se remarier avec un des frères du défunt. Malgré la marginalisation qu’elle subit ainsi que les accusations d’avoir tué son mari, elle refusa de se soumettre à cette pratique et elle décida de créé l’Association des Veuves et Orphelin du Burkina (AVOB) en 1974. Cette association communautaire et à caractère social vise à combattre les traditions réduisant les femmes au statut d’objet par le changement du statut juridiques des veuves, des formations sur la confection de différents produits ainsi que des programmes alphabétisation. Toute ces actions visent à ce que les veuves atteignent une plus grande indépendance, autant sur le plan financier que personnel. L’AVOB a aussi ouvert un centre de dépistage du VIH/SIDA et a ouvert des programmes pour faciliter l’accès à l’éducation des orphelins.
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