En Somalie, au Soudan du Sud, au Yémen et au Nigéria des famines d’une ampleur sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale menacent actuellement des millions de personnes.
Mais pourquoi ? Au-delà de la sécheresse, quelles sont les véritables causes qui expliquent l’ampleur et la récurrence de ces famines ? Quelles sont les
pistes de solution pour régler ces problèmes de façon durable ? Le jeudi 27 avril prochain, l’AQOCI et le CIRDIS vous invitent à un événement du blogue Un seul monde au cours duquel des intervenant-e-s du milieu académique et du secteur des organismes de coopération internationale partageront leurs réflexions sur les causes profondes des famines actuelles.
Conférencier-ère-s :
Cecilia Millan, coordonnatrice des programmes humanitaires et Moyen-Orient chez Oxfam-Québec. Elle a travaillé pour Oxfam Grande-Bretagne pendant plus de 14 années dans différentes régions du monde. Elle a occupé des postes de directrice de pays en Amérique Latine et en Afrique, et dans plusieurs des pays à haut risque comme le Yémen, le Soudan du Sud, l’Afghanistan, le Tchad et la Somalie. Elle s’intéresse aux droits des femmes, à la migration et aux discriminations.
Lee Seymour est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la violence politique et professeur agrégé au département de science politique de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur la violence politique et, en particulier, sur les dynamiques des conflits armés et l’organisation de la violence dans les guerres civiles. Il s’intéresse notamment à la Somalie, au Soudan de Sud, à l’Abkhazie et au Haut-Karabakh.
Maïka Sondarjee est candidate au doctorat en science politique à l’Université de Toronto. Elle détient une maitrise en science politique de l’Université de Montréal et un baccalauréat en journalisme de l’UQAM. Elle s’intéresse de manière critique au développement international, à l’aide humanitaire et aux organisations internationales (Banque mondiale, FMI, ONU). Elle s’exprime dans les médias sur différents sujets tels que la crise humanitaire en Afrique de l’Est, les politiques de la Banque mondiale, la situation géopolitique des pays de la francophonie, ainsi que la place des femmes en relations internationales. Ses recherches sont financées par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Elle a aussi travaillé pour différentes ONG en Inde, en Bolivie et au Burkina Faso.
Aristide Nononsi est expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Soudan. De 2007 à 2011, Dr. Nononsi a travaillé comme Directeur exécutif pour le Centre for Developing Area Studies de l’Institute for the Study of International Development (ISID) de l’Université McGill et a été Senior Boulton Fellow in International Development and the Law à la Faculté de droit de l’Université McGill. De 1999 à 2007, il a agi à titre de Secrétaire exécutif au Comité d’appel du personnel de la Banque africaine de développement (AFDB) en Côte d’Ivoire et en Tunisie. De 1992 à 1998, il a travaillé pour l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la question du travail des enfants, des normes internationales du travail et du droit du travail maritime en Suisse, en Côte d’Ivoire et en Algérie. Aristide Nononsi a complété ses études doctorales en droit international privé à l’Université Montesquieu Bordeaux-IV, en France. Il est également titulaire de deux Diplômes d’études approfondies (D.É.A.), le premier en science politique de Science Po Bordeaux et le second en droit social de l’Université Bordeaux I. De 2012 à 2014, il a occupé les fonctions de Directeur exécutif de l’Institut pour les Droits de l’Homme et le Développement en Afrique (IHRDA). Il a été mandaté en novembre 2014 par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à titre d’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme au Soudan.
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