Session d’hiver 2023 – Formation en ligne
MISE EN PERSPECTIVE DE FÉMINISMES DÉCOLONIAUX POUR TRANSFORMER LA COOPÉRATION INTERNATIONALE ET L’ÉCONOMIE DES SOINS : THÉORIES, PRATIQUES, TÉMOIGNAGES
Formation coordonnée par le Comité québécois femmes et développement (CQFD) de l’AQOCI
Inscriptions du 24 novembre au 23 décembre
Programme et inscriptions
Le Comité québécois femmes et développement (CQFD) est une entité de l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) qui regroupe 70 organismes au Québec travaillant avec des partenaires locaux dans plus de 120 pays à travers le monde, pour lutter contre les inégalités et favoriser la justice sociale.
Fondé en mai 1984, le CQFD de l’AQOCI est un comité de recherche, d’analyse, d’expertise, de plaidoyer et d’action francophone qui œuvre à l’intégration des droits des femmes et de l’égalité des genres dans le secteur de la coopération et solidarité internationales, aussi bien dans la stratégie et contenu des programmes et projets économiques et sociaux (unissant en partenariat des organismes des pays du Nord et du Sud) qu’au sein de ces organismes. Le CQFD a pour objectif de développer des savoirs et pratiques basés sur une vision féministe intersectionnelle, antiraciste et décoloniale de la justice économique et sociale, coconstruite par et pour les femmes, et de favoriser les liens de solidarité et de sororité féministe entre les groupes de femmes dans les pays du Sud et du Nord.
Pour plus d’informations, consultez l’espace virtuel du Comité québécois femmes et développement
Le CQFD de l’AQOCI prône la décolonisation des savoirs et s’oppose à leur hiérarchisation. Il valorise les divers savoirs (savoir théorique, savoir basé sur des expériences, savoir-faire, savoir agir). C’est cette décolonisation et diversité des savoirs qu’oeuvre à véhiculer l’École féministe du CQFD-AQOCI, en organisant des sessions de formations offertes prioritairement aux membres de l’AQOCI et du CQFD, mais aussi aux ONG partenaires et à un public intéressé.
Le niveau II de l’École féministe est nouvellement conçu sous le thème «MISE EN PERSPECTIVE DE FÉMINISMES DÉCOLONIAUX POUR TRANSFORMER LA COOPÉRATION INTERNATIONALE ET L’ÉCONOMIE DES SOINS : THÉORIES, PRATIQUES, TÉMOIGNAGES ». Ce niveau II se tiendra pour la première fois en session d’hiver, du 23 au 27 janvier 2023 de 9h à 13h30.
HORAIRE
23 janvier, 9h-13h30
Module I : LES THÉORIES ET CONCEPTS DU FÉMINISME DÉCOLONIAL
Mounia Chadi
24 janvier, 9h-13h30
Module II : MISE EN PERSPECTIVE DE PRATIQUES FÉMINISTES DÉCOLONIALES EN AMÉRIQUE LATINE
Miriam Nobre
25 janvier, 9h-13h30
Module III: MISE EN PERSPECTIVE DE POLITIQUES ET PRATIQUES DÉCOLONIALES DE LA COOPÉRATION ET SOLIDARITÉ INTERNATIONALES
DR Chamindra Weerawardhana
26 janvier, 9h-13h30
Module IV : L’ÉCONOMIE DES SOINS ET L’INJUSTICE ÉCONOMIQUE ENVERS LES FEMMES
Magdalena Leon
27 janvier, 9h-13h30
TÉMOIGNAGES D’ONG D’AFRIQUE ET D’AMÉRIQUE LATINE SUR LA BASE DE PROJETS TRANSFORMATEURS
Objectif et éléments de contenu
La pensée décoloniale est un courant de pensée critique transnational qui a émergé notamment en Amérique du Sud et dans les Caraïbes depuis les trois dernières décennies. Ce courant de pensée et d’action souligne que la décolonisation des régions du Sud est incomplète et que les rapports de pouvoir faits d’hégémonie culturelle et économique du Nord et de hiérarchie raciale perdurent. Ce courant dessine les perspectives de stratégies alternatives pour : 1) bousculer toutes les formes de domination sociale et d’exploitation du travail ; 2) remettre en cause l’association entre la marchandisation de la force de travail et la hiérarchisation mondiale en termes de « classe », de « race » et de « genre ». Au sein du courant de pensée et d’action décolonial, le féminisme décolonial est un savoir récent des femmes du Sud global dans le cadre d’un long processus qui continue ; de réflexions, d’activisme et d’expériences militantes de femmes des pays du Sud et des femmes issues des Suds. Le féminisme décolonial s’inscrit dans une approche intersectionnelle qui rend compte de l’influence des legs coloniaux sur les rapports de force et de pouvoir actuels, structurés par le colonialisme, le racisme et le patriarcat.
Les théories et expériences des féministes décoloniales sont riches de concepts, de politiques, d’outils et de pratiques que cette formation mettra à profit, afin de se projeter dans une perspective de transformation de la coopération internationale, de manière qu’elle se base sur la solidarité Nord-Sud et qu’elle s’ancre dans des stratégies et actions à l’encontre des systèmes d’oppression faits de colonialité, de patriarcat et de racisme.
À cet effet, le module 1 de cette formation portera sur « LES THÉORIES ET CONCEPTS DU FÉMINISME DÉCOLONIAL ». Il explique les notions de base de la pensée décoloniale et plus particulièrement les concepts clés du féminisme décolonial. Ce module montre comment les féminismes décoloniaux mettent en question la compréhension dominante qui déforme et coopte certaines approches telles l’intersectionnalité et l’empowerment. Il abordera également les critiques à l’approche genre et développement.
Le module 2 consiste en une « MISE EN PERSPECTIVE DE PRATIQUES FÉMINISTES DÉCOLONIALES EN AMÉRIQUE LATINE ». À cet effet, il rapporte des expériences riches de féministes décoloniales latino-américaines, dont les femmes afro-descendantes et autochtones des communautés rurales – les quilombos au Brésil et les palenques en Colombie.La diversité et singularité des expériences de ces mouvements féministes sera abordée dans le cadre de ce module en amenant leur inventivité qui questionne le féminisme dominant et les rapports de pouvoirs Nord-Sud ainsi qu’à travers leurs actions et militantisme en éducation populaire, en écologie, en défense des droits des femmes et en projets et programmes sociaux. Seront mis de l’avant les manières dont ces mouvements féministes approchent et pratiquent la temporalité, l’émotion et la raison, l’identité et l’économie, dans leurs rapports avec la défense du territoire et des modes de vie. Sur la base de ces réflexions, seront explorées des pistes transformatrices de la coopération et solidarité internationales.
Le module 3 consiste en une « MISE EN PERSPECTIVE DE POLITIQUES ET PRATIQUES DÉCOLONIALES DE LA COOPÉRATION ET SOLIDARITÉ INTERNATIONALES ». Il centre davantage la réflexion sur la remise en question des politiques en coopération et solidarité internationales, en mettant en perspective des stratégies et outils alternatifs, basés sur de bonnes pratiques documentées. Il abordera également les rapports de pouvoir Nord-Sud et au sein du mouvement féministe qui induisent la marginalisation des rôles et droits des femmes des pays du Sud, des LGBT+, des femmes immigrées et racisées et des femmes autochtones.
Le module 4 traite de «L’ÉCONOMIE DES SOINS ET L’INJUSTICE ÉCONOMIQUE ENVERS LES FEMMES» et s’inscrit donc dans la thématique annuelle de l’AQOCI sur la justice économique. Il aborde les multiples contradictions dans lesquelles se déploie la dynamique des soins au sein du système capitaliste, à travers la reconnaissance de l’importance et de la centralité des soins, par opposition à la précarité du travail des femmes soignantes et aux conditions de vie de la majorité de la population.
Ce module se penche sur le parcours théorique et politique de la problématique des soins, depuis le débat sur le travail domestique jusqu’au postulat actuel d’évolution vers des sociétés et des économies de soins. Il propose une vision élargie des soins comme clé d’une économie de la vie. Dans cette perspective, il explore des alternatives de transformation et de justice économique qui incluent des approches du féminisme, du Bien-vivre, de l’économie sociale et solidaire et de l’écosocialisme.
Des « TÉMOIGNAGES D’ONG D’AFRIQUE ET D’AMÉRIQUE LATINE SUR LA BASE DE PROJETS TRANSFORMATEURS » constitueront l’activité qui bouclera cette formation. La discussion qui suivra ces témoignages mettra des liens avec les apprentissages des quatre modules.
Caractéristiques de cette session de formation en ligne :
Vu la thématique générale de cette session de formation qui porte sur le féminisme décolonial, nous avons tenu à ce que toutes les formatrices soient issues des pays du Sud et soient des activistes et militantes, au-delà de leurs théorisations de la thématique.
Dans le même sens, parmi les personnes apprenantes- participantes à cette formation, nous veillerons à ce qu’il y ait une présence significative d’ONG des pays du Sud, à côté d’organismes oeuvrant dans la coopération internationale (OCI). Cela a pour finalité de favoriser des discussions intéressantes dans l’esprit de l’échange des savoirs entre féministes du Nord et du Sud et du renforcement de rapports de sororité et de solidarité féministes.
Outils
Cette formation faite de quatre modules et d’une séance de témoignages sera appuyée par des PDF détaillant les contenus, des Powerpoint synthétisant et facilitant l’apprentissage, ainsi qu’une trousse d’outils-exercices assurant une dynamique interactive entre les formatrices et les participantes.
Public Cible
- La priorité sera donnée aux représentant-e-s d’OCI membres de l’AQOCI et membres du CQFD.
- Dans la mesure des places disponibles, nous accepterons également des représentant-e-s d’OCI non membres de l’AQOCI, des personnes stagiaires ou volontaires internationales de retour, des étudiant-e-s, professeur-e-s ou autres personnes intéressées à renforcer leurs habiletés pour mieux intégrer les droits des femmes et l’égalité de genre (DFEG) dans leurs projets et pratiques.
Prérequis :
Il est nécessaire de connaître les contenus suivants du Niveau I de l’École féministe :
- Module 1: Approche féministe à la coopération internationale
- Module 2 : Le genre et le développement entre objectifs et réalisations / entre savoirs du Sud et du Nord
- Module 3 : Intégration des droits des femmes et de l’égalité des genres dans les programmes
INSCRIPTIONS :
- Pour préserver la qualité de la formation, les places sont limitées à 37 personnes.
- La priorité est donnée aux membres de l’AQOCI et aux ONG partenaires.
- L’inscription à chacun des cinq jours de formation est optionnelle. Vous pouvez vous inscrire à un module ou plus, selon vos disponibilités. Néanmoins, il est recommandé de s’inscrire aux 5 jours de cette formation.
- Une certification est envisagée pour récompenser et valoriser la participation à la totalité de cette formation.
Les inscriptions sont fermées. Si vous avez des questions, contactez [email protected]
Conceptrices – formatrices
Miriam Nobre
Miriam Nobre est agronome de formation et détentrice d’une maîtrise du Programme d’Études sur l´Intégration en Amérique Latine de l’Université de São Paulo. Elle rejoint l’équipe de SOF – Sempreviva Organização Feminista, en réalisant des activités d´ éducation populaire, d’appui à des organisations de femmes, de recherche-action et suivi des politiques publiques au sujet de l’agroécologie, économie féministe et solidaire. Elle est également consultante auprès de la FAO Amérique latine et Caraïbes pour l’amélioration des statistiques agricoles, en tenant compte de la dimension de genre. Militante féministe depuis son adolescence, Miriam participe à la Marche mondiale des femmes, dont elle a coordonné le Secrétariat International de 2006 à 2013. Elle participe à la coordination du Groupe de travail des femmes de l’ANA – Articulation Nationale de l’Agroécologie. De même, elle participe à des équipes de recherches internationales telles que « GENgiBRe – Rapport à la nature et égalité de genre. Elle a contribué à la théorie critique, à partir de pratiques et mobilisations féministes dans l’agroécologie au Brésil, projet coordonné par IRD Institut de Recherche pour le Développement France. Elle a également participé au projet « Supporting Women-led Innovations in Farming and rural Territories », coordonné par l’ Agencia Estatal Consejo Superior de Investigaciones Científicas Estado Español.
Publications récentes en français :
- « Agroécologie et féminisme dans le Vale do Ribeira, Brésil : construire la solidarité, prendre soin du territoire et reproduire la vie”, co-auteure avec Isabelle Hillenkamp. Publié en Verschuur, Christine, Guérin, Isabelle et Hilleknamp, Isabelle (org.). Effervescences féministes. Réorganiser la reproduction sociale, démocratiser l’économie solidaire, repenser la valeur . Paris : L’Harmattan, 2021
- “Alimentation saine et diversifiée : des brésiliennes engagées en agroécologie” publié à la Revue Grain du Sel Numéro°80 : Savoirs féminins, quelle contribution à la sécurité alimentaire ? France, Burkina Faso : Inter-réseaux Développement rural
Dr. Chamindra Weerawardhana
Politologue de formation, Dre. Chamindra Weerawardhana est spécialisée en études de conflits, relations internationales “féministes” et les politiques de genre. Autrice de la monographie Decolonising Peacebuilding, ses écrits, notamment sur les relations internationales féministes et décoloniales, ont été publiés dans des revues académiques et d’autres projets de publication à comité de lecture. Elle travaille actuellement sur sa deuxième monographie, qui porte sur les approches féministes-intersectionnelles aux relations internationales. Elle fait actuellement partie du projet collaboratif Feministing Political Science, une initiative qui vise à renforcer les approches féministes dans l’enseignement de la science politique dans les établissements d’enseignement supérieur canadiens. Elle intervient régulièrement à titre de conférencière auprès de nombreuses universités au Canada et à l’étranger. En octobre 2022, elle a été nommée commissaire de la Commission d’enquête LANCET-O’Neill sur le racisme et discriminations structurelles dans le secteur de la santé mondiale, dirigée par la Rapporteuse Spéciale des Nations Unies sur le droit à la santé. Suivant une éthique militante fondée sur une approche féministe décoloniale et intersectionnelle, Chamindra a créé le Consortium for Intersectional Justice, une initiative internationale visant à sensibiliser à l’intégration des perspectives de justice intersectionnelle dans les politiques publiques et la diplomatie. Défenseuse des droits humains dans le sport, elle dirige le programme sur le sport et des droits humains à ILGA World. Activement engagée dans le plaidoyer pour les droits LGBTQI2S+, elle siège actuellement dans le comité administratif du Réseau Dignité Canada, et dans le comité sur l’octroi des subventions chez International Trans Fund. De nationalité sri lankaise, Chamindra est diplômée de l’université de Tours et de Queen’s University Belfast. Elle débute sa carrière universitaire en France, à l’Université Sorbonne Paris Nord, à l’INALCO, ainsi qu’à l’Université de Lille. Elle a également effectué des missions d’enseignement et de recherche à Utrecht University, Queen’s University Belfast et à London School of Economics.
Publications à comité de lecture (liste sélectionnée) :
- Weerawardhana, Chamindra. 2018. Decolonising Peacebuilding : Managing Conflict from Northern Ireland to Sri Lanka and Beyond. Newcastle: Cambridge Scholars [ISBN-13: 978-1-5275-1146-0].
- Weerawardhana, Chamindra. 2020. “Erasure at the ‘Tipping Point’? Transfeminist Politics and Challenges for Representation: From Turtle Island to the Global South/s.”, in, Fiona MacDonald and Alexandra Dobrowolsky [Eds] Turbulent Times: Transformational Possibilities? Gender and Politics Today and Tomorrow. Toronto: University of Toronto Press, pp. 304-325.
- Weerawardhana, Chamindra. 2018. ‘A Transfeminist perspective on development work’. In, Corinne. L. Mason [Ed] Routledge Handbook on Development Studies, 119-130.
- Weerawardhana, Chamindra, 2018. ‘Profoundly Decolonising? Reflections on a Transfeminist Perspective of International Relations’. Meridians: Feminism, Race, Transnationalism. 18:1, 184-213.
- Weerawardhana, Chamindra, 2018. ‘What is it about “fuck off” you don’t understand?’ The NILRC and politics of the Left in Northern Ireland, Labor History, DOI: 10.1080/0023656X.2018.1467300.
- Weerawardhana, Chamindra, 2017. Gender and ethnic politics in Sri Lanka’s Janatha Vimukthi Peramuna, Socialism and Democracy, 31:2, 73-94.
Madeleine Léon T.
Madeleine Léon T est une économiste féministe et militante de l’Équateur, du mouvement des femmes avec une longue histoire. Elle est membre de la Fondation d’études sociales, d’action et de participation -FEDAEPS-, du Réseau latino-américain des femmes transformatrices de l’économie -REMTE-, et du GT ‘Féminismes, résistance et émancipation’ du CLACSO. Dans son travail, il a combiné des axes de recherche et d’analyse avec la participation et le conseil dans la définition des politiques publiques et des cadres réglementaires (y compris au niveau constitutionnel) sur les questions d’économie sociale et solidaire, de travail, de production, de souveraineté financière, sexuelle et reproductive, de droits, politique de la connaissance. De même, elle a contribué à la définition et à l’élaboration d’agendas politiques dans les processus féministes et dans d’autres plus larges, parmi lesquels le Forum social mondial et le Forum social des Amériques. Ses publications récentes portent sur l’économie du Bien Vivre, l’économie solidaire et le féminisme.
Publications (en espagnol)
– ¿LA VIDA EN EL CENTRO? ALGUNAS EVIDENCIAS Y CONTRADICCIONES (PARTE 1)
– ¿LA VIDA EN EL CENTRO? ALGUNAS EVIDENCIAS Y CONTRADICCIONES (PARTE 2)
– La Olla Común como cuidados comunitarios Reflexiones acerca de experiencias chilenas
– ECONOMÍAS transformadoras EN CLAVE feminista
– REDEFINICIONES ECONÓMICAS HACIA EL BUEN VIVIR: UN ACERCAMIENTO FEMINISTA
Dr. Mounia Chadi
Mounia Chadi est sociologue spécialisée en égalité des genres et militante féministe originaire du Maroc. Elle détient un doctorat en sociologie, une concentration de troisième cycle en Études féministes et une maîtrise en sciences économiques, option problèmes structurels du développement. Elle est actuellement chargée de programmes en Droits des femmes et égalité des genres à l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI), coordonnatrice du Comité québécois femmes et développement (CQFD) et de la Communauté de pratique « Genre en pratique » de l’AQOCI. Elle a été la coordonnatrice du projet de « Partenariat de lutte contre la violence faite aux femmes immigrées et racisées au Québec » au sein de la TCRI (la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes). Issue de l’immigration nord-africaine au Canada, elle a été depuis sa jeunesse militante pour le changement politique contre la dictature au Maroc et pour les droits de la personne. Dans son pays d’origine, elle a été présidente et fondatrice de la Fédération de la Ligue démocratique des droits des femmes et directrice de l’École de l’Égalité et de la citoyenneté à Casablanca. Son travail, son militantisme et ses publications (sur les sites de l’AQOCI et de la TCRI) expriment un intérêt intellectuel et un engagement actif de plus de 20 pour les droits des femmes, l’égalité des genres et la justice économique et sociale, sous une perspective féministe décoloniale. Mounia a également été journaliste au Maroc et au Canada pendant 15 ans. Elle est auteure-metteure en scène de la pièce de théâtre « Hâgar et la source », qui aborde la situation des femmes racisées en état de migration. Elle est récipiendaire du prix « Art et Culture » du Gala Femmes arabes du Québec, pour ses écrits littéraires dont les synopsis sont publiés sur son site internet La-Narratrice al-Rawiya.”
CONTACTS
Contact coordonnatrice de la formation
Mounia Chadi : [email protected]
Contact inscriptions
Fabiola Mella : [email protected]
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