*** FORMATION RÉSERVÉE AUX MEMBRES***
Date : Mercredi 28 septembre 2022
Heure : 9h30 à 12h00 (Heure de Montréal – HNE (UTC-05 :00). Accueil en personne à partir de 9h.
Format hybride : Formation en personne ou en ligne (via Zoom), en français
Lieu : Agora du Cœur des sciences (CO-R500) UQAM, Pavillon Cœur des sciences. 175, Ave du Président-Kennedy, Montréal (Québec), H2X 3P2. Métro Place-des-arts
Public cible
- Le personnel des organismes de coopération internationale (OCI) ainsi que leurs membres (personnes militantes, bénévoles, etc.)
Présentation
L’intersectionnalité est une manière de comprendre les rapports sociaux en étudiant les différentes formes de discrimination qui coexistent. Cela veut dire reconnaître que les systèmes sociaux sont complexes et que plusieurs formes d’oppression, le sexisme, le racisme et l’âgisme par exemple, existent et agissent simultanément dans la vie d’une personne. Ces systèmes doivent donc être combattus simultanément et ne doivent pas être hiérarchisés. Il ne suffit pas de calculer les oppressions et de les combattre individuellement. Le racisme, l’hétérosexisme et le capacitisme sont des réalités distinctes, mais leur intersection aggrave et transforme l’expérience vécue face à l’oppression. L’intersectionnalité reconnaît donc l’existence d’oppressions distinctes, mais vise aussi à comprendre leurs effets lorsqu’elles sont cumulées. Selon l’Institut canadien de recherche sur les femmes (ICREF), « l’intersectionnalité féministe analyse le pouvoir et la manière dont différents systèmes, institutions ou structures et pratiques socio-économiques et politiques (historiques et actuelles) fonctionnent ensemble pour créer et renforcer les conditions d’inégalité et de désavantage, de privilège et d’avantage, en fonction de la situation sociale et de l’identité de chaque personne. »
Cette formation sera l’occasion d’approfondir les notions liées à l’intersectionnalité, avec un accent particulier sur l’impact du regard intersectionnel sur nous, nos organisations et nos pratiques, spécifiquement dans le contexte de coopération et de solidarité internationales.
Objectifs de la formation
- Tracer un portrait des bases de l’intersectionnalité
- Explorer comment le regard intersectionnel nous influence dans nos postures et actions pour la transformation sociale et la lutte aux inégalités, autant sur les plans personnel, relationnel, organisationnel que structurel ou systémique
- Discuter plus spécifiquement de comment intégrer l’intersectionnalité dans nos pratiques en contexte de coopération et de solidarité internationales
Format
- Durée totale : 2h30
- Formation en format hybride, en personne à Montréal, avec une possibilité de participer à distance.
- Pour les personnes participant à distance, merci de privilégier une connexion par ordinateur et de favoriser un bon accès à internet (idéalement câblé sinon près du router). Lorsque disponible, l’utilisation d’un casque audio avec micro assure une meilleure qualité de son.
Inscriptions : Inscrivez-vous ici
Date limite d’inscription : Jeudi 22 septembre 2022
Informations : [email protected]
Personnes-ressources :
Libertad Benito:
Libertad a rejoint l’équipe d’Équitas en mars 2020 en tant que conseillère en genre. Elle a récemment travaillé pour le Centre d’études et de Coopération internationale ainsi que pour Entraide universitaire mondiale Canada comme conseillère régionale en genre et inclusion sociale, où elle a développé une grande expertise dans le renforcement des capacités en matière d’intégration de la perspective de genre et de l’approche intersectionnelle. Elle est diplômée en Science politique et droit et titulaire d’une maîtrise en Relations internationales et études féministes. Elle croit fermement à la justice sociale et à l’égalité des genres !
Karine-Myrgiani Jean-François :
Juriste de formation passionnée par la justice sociale et les droits humains, Karine-Myrgianie Jean-François travaille depuis plus de 10 ans dans le secteur communautaire au sein d’organismes féministes. Cette femme noire queer née (et vivant toujours) à Tiohtià:ke (Montréal en mohawk) soutient les communautés minorisées vers leur libération. Elle travaille comme conseillère en planification en analyses différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle (ADS+) à la Ville de Montréal et siège sur le conseil d’administration du Conseil québécois LGBT. De plus, elle anime diverses formations et assemblées selon une approche anti-oppressive. Cette éternelle optimiste croit au pouvoir des communautés et des personnes toujours mises à la marge pour changer notre monde !
Josiane Maheu :
Géographe humaine de formation, Josiane Maheu est coordonnatrice de projets pour l’organisme féministe de liaison Relais-femmes depuis 7 ans. Elle développe et réalise des activités de formation et d’accompagnement en analyse différenciée selon les sexes et intersectionnelle (ADS+) auprès de groupes de femmes, communautaires, de syndicats et de milieux institutionnels et municipaux. Elle fait de la liaison entre les universités et les milieux de la pratique et s’intéresse aux défis des pratiques en partenariat. Vivement préoccupée par les luttes aux inégalités sociales, elle accompagne des processus de changement auprès de partenaires féministes universitaires, communautaires et institutionnels qui réfléchissent et mettent en œuvre une certaine transformation de leurs rapports de pouvoir.
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