Lieu : En ligne, plateforme zoom
Heure: 11 février à 09:00, Heure normale de l’Est (HNE)
Inscription :
- Pour s’inscrire à cette activité : www.eventbrite.ca/e/billets-genre-et-developpement-ou-en-sommes-nous-137625458451
- Pour s’inscrire à toutes les activités du colloque : www.eventbrite.ca/e/billets-colloque-en-developpement-international-137650655817
Descriptif :
Les approches et réflexions en matière d’égalité des genres dans l’aide au développement et l’action humanitaire ont énormément évoluées au cours des dernières années. Comment la recherche et l’action sur le terrain abordent-elles maintenant cet enjeu transversal ? Existe-t-il des liens entre égalité des genres, racisme systémique et décolonisation de l’aide? La Chaire en développement international et la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval vous convient à ce panel, qui traitera notamment de ces questions à travers les perspectives de chercheuses et de militantes du Canada, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Amérique latine.
Panélistes :
- Jade St-Georges, Étudiante au doctorat en gestion du développement international, Université Laval : Perspective féministe et décolonisante de l’aide internationale par une analyse des pratiques de gestion inclusive des organisations des Suds, valorisation du développement par les Suds pour les Suds.
- Gisèle Mandiangu Ntanda, Candidate au doctorat en santé communautaire, membre étudiante du groupe de recherche VITAM, Université Laval : Approche transformative du genre pour une santé durable pour tous et pour toutes
- Maïmounatou Altini Yattara, Étudiante au doctorat en développement rural intégré à l’Université Laval et enseignante à l’Institut polytechnique rural de Katibougou, au Mali
- Miriam Nobre, Formatrice, ONG Sempreviva Organização Feminista, Sao Paulo, Brésil
Animation : Isabelle Auclair, professeure, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Biographies
Jade St-Georges est doctorante en gestion du développement international et de l’action humanitaire au département de management de la Faculté des sciences de l’administration à l’Université Laval. À la suite de sa maîtrise en développement international avec l’Institut des hautes études internationales de l’Université Laval, Jade a réalisé un stage en tant que conseillère genre en Haïti pour le programme Uniterra et un stage en tant qu’agente d’équité femmes-hommes à l’Organisation internationale de la Francophonie. À la suite de ces différentes expériences, Jade a entamé une thèse portant sur l’application d’une perspective féministe intersectionnelle et décolonisante en gestion de projets de coopération internationale.
En parallèle de sa thèse, Jade s’implique sur différents projets de recherche portant sur l’intégration de la perspective équité, diversité, inclusion et intersectionnalité au Québec et à l’international avec les professeures Isabelle Auclair et Sophie Brière. Elle est par ailleurs présidente de l’Association des parents-étudiants de l’Université Laval et, depuis l’automne 2020, chargée de cours pour le cours Diversité et équité en milieu de travail.
Gisèle Mandiangu Ntanda est détentrice d’une Licence en Sciences Infirmières de l’Université de Turin (Italie) et d’une maîtrise en Sciences de la Consommation et de Nutrition de l’Université de Porto (Portugal). Actuellement, elle est candidate au doctorat en santé communautaire à l’Université Laval. Sa sensibilité face aux inégalités sociales de santé l’a motivée à s’intéresser, dans le cadre de son projet doctoral, à la normativité sociale des migrants originaires d’Afrique Subsaharienne porteurs d’un diagnostic de diabète de type 2. Ses intérêts de recherche portent vers les inégalités sociales de santé, la santé des migrant.e.s et des minorités ethnoculturelles, le genre, l’intersectionnalité, la décolonisation , la promotion de la santé, la santé mondiale, l’acte alimentaire ainsi que vers les déterminants de la consommation alimentaire et la corporalité.
Maïmounatou Altini Yattara, de nationalité malienne, est agronome de formation et chargée de cours dans un institut de formation agricole du Mali : l’institut polytechnique rural de formation et de recherche agricole (IPR/IFRA de Katibougou). Depuis la fin de ses études en agronomie jusqu’à nos jours, elle s’est toujours intéressé à la promotion des femmes rurales au Mali à travers l’appui-conseil et la formation de celles qui sont sa zone. Elle a complété un DESS et une maîtrise sur mesure en DRI à l’Université Laval et elle continue avec le doctorat dans le même domaine. Ses recherches portent sur l’empowerment des femmes rurales en relation avec l’économie sociale et solidaire, dans le but de mieux analyser la situation des femmes du monde rural malien et de produire des connaissances favorables à leur plein épanouissement. Avec la maîtrise, elle a été inscrite au tableau d’honneur de l’Université Laval et elle est titulaire d’une bourse d’excellence 2017-2018 de la Chaire de leadership en enseignement-femmes et organisations de l’Université Laval.
Dans le domaine des communications, au Mali et avec la collaboration de divers partenaires, elle anime fréquemment des conférences dans le domaine de l’égalité des genres.
Sur le plan international, en février 2017, elle a été la gagnante ex aequo du prix de la meilleure présentation au 6e colloque étudiant en développement international ayant pour thème : « Tous ensemble pour l’égalité ». Elle a participé du 19 au 24 novembre à une série d’activités avec des associations de femmes asturiennes en Espagne, dans le cadre d’un projet de sensibilisation financé par l’Agence de coopération asturienne. Elle a également été panéliste aux journées organisées par la CODOPA (Coordinateur des ONG de la Principauté des Asturies) sur le thème : « routes féministes dans les cartes de la coopération : analyse, expériences et revendications des femmes du monde pour une action collective ».
Miriam Nobre est agronome, Master au Programme d’études en intégration de l’Amérique latine – PROLAM-USP. Elle est intégrée à l’équipe de SOF (Sempreviva Organização Feminista), une ONG basée à São Paulo, Brésil, où réalise des activités de formation et recherche-action en agroécologie, économie féministe et économie solidaire. Elle fut également activiste et membre du secrétariat international de la Marche mondiale des femmes entre 2006 et 2013.
Isabelle Auclair détient un doctorat en anthropologie. Elle est Titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés et professeure au Département de management de l’Université Laval où elle enseigne des cours portant sur les approches et les méthodologies féministes, les enjeux d’équité, diversité et inclusion en milieu de travail ainsi que sur l’intégration d’une analyse féministe intersectionnelle dans la gestion des projets de coopération internationale. En cohérence avec ses activités d’enseignement, elle est impliquée dans diverses recherches s’intéressant entre autres à l’intersection des systèmes d’oppression et au continuum des violences dans différents domaines, notamment les migrations forcées.
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