Table ronde du Comité québécois femmes et développement (CQFD) de l’AQOCI à la CSW67
15 mars 2023, 10h-12h (heure de l’EST) via Zoom
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Le thème de la 67e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU (CSW67) en mars 2023 met en lumière l’innovation et le changement technologique à l’ère numérique, comme enjeu important pour faire progresser l’éducation dans le monde. La crise pandémique (reliée à la COVID-19) a en effet montré l’importance de l’accès au numérique, au moment où les contraintes du confinement et la détérioration des conditions de vie des plus démuni.e.s empêchait que la scolarité ait lieu dans les lieux physiques traditionnels.
Mais au-delà de la technologie et du numérique, l’innovation en éducation ne devrait-elle pas mettre l’accent sur la créativité en termes de contenus et moyens pédagogiques qui intègrent l’éducation à la citoyenneté, aux droits de la personne et à l’égalité des genres, en favorisant et en promouvant les savoirs locaux dans les pays du Sud, dont notamment les savoirs féministes? Sans cela, ne resterait-on pas enfermé.e.s dans les schémas de la mondialisation institutionnalisée, qui génèrent l’exportation des savoirs et technologies du Nord vers le Sud ?
En mettant de l’avant la promotion des savoirs progressistes et féministes locaux pour une éducation innovante, le Comité québécois femmes et développement (CQFD) de l’AQOCI qui sera représenté à la CSW67 à New York par deux membres et une délégation jeunesse, organisera une table ronde virtuelle le 15 mars de 10h à 12h (heure de l’EST) à laquelle sont invité.es :
- Justine Sass, cheffe de la section de l’éducation pour l’inclusion et l’égalité des genres à l’UNESCO;
- Issoufou Komou, Sahel Education Coordinator, Burkina Faso ;
- Latifa L’Iraqui, experte en éducation au Maroc et ex-présidente de l’École de l’égalité et de la citoyenneté de Casablanca ;
- Beatriz Schwenck, sociologue et militante féministe brésilienne.
Contribueront également à cette table ronde les membres de la délégation jeunesse du CQFD de l’AQOCI.
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BIOGRAPHIES
Justine Sass
Justine Sass est actuellement cheffe de la Section de l’éducation pour l’inclusion et l’égalité des genres au siège de l’UNESCO à Paris, en France. Au cours des 25 dernières années, elle a défendu l’égalité des genres, l’autonomisation des filles et des femmes, ainsi que le droit à l’éducation et à la santé. Au sein de l’UNESCO, Mme Sass a travaillé en tant que conseillère régionale Asie-Pacifique pour l’éducation à la santé au bureau de l’UNESCO à Bangkok, et spécialiste principale du programme à la section Santé et éducation. Elle a également travaillé pour d’autres organisations internationales, des ONG et des agences gouvernementales en Asie et dans le Pacifique, en Afrique subsaharienne et du Nord et en Europe de l’Est.
Issoufou Komou
Spécialiste en éducation, genre et développement, titulaire d’un Master en sciences de l’éducation et d’un Master en développement des organisations et des entreprises, Issoufou Komou possède une trentaine d’années d’expériences professionnelles et une parfaite connaissance des enjeux et défis de l’éducation notamment celles des filles et des femmes en Afrique de l’Ouest et singulièrement au Sahel Central. En tant que spécialiste de l’éducation pour Oxfam-Burkina Faso, il a eu l’opportunité d’implémenter avec succès des projets et initiatives en lien avec le développement de l’éducation transformatrice, la justice de genre, les inégalités de genre en éducation, l’éducation en contexte difficile. Depuis mars 2023, il assure les fonctions de Sahel Education Coordinator, basé à Ouagadougou au Burkina Faso.
Latifa L’Iraqui
Liraqui Latifa a été professeure de français puis inspectrice de l’enseignement du français au Maroc. Elle a agi comme inspectrice des bibliothèques scolaires (lycées et collèges), responsable de l’animation culturelle dans le cadre de l’académie et directrice de l’École de l’égalité et de la citoyenneté de Casablanca. Elle est membre fondatrice de l’association culturelle « Cercle Shahrazade » et de l’association REMEP pour l’éducation des adultes.
Beatriz Schwenck
Sociologue brésilienne et militante féministe de la Marche mondiale des femmes Brésil. Spécialiste en politiques publiques et justice de genre par le Conseil latino-américain des sciences sociales. Elle développe actuellement une recherche sur l’autonomie des femmes face aux changements récents du scénario politique et économique brésilien, en lien avec les programmes de doctorat de l’Université de Campinas (Brésil) et de l’Université de Paris-Cité (France).
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