Aujourd’hui en 2015, le Québec est enceint d’une deuxième révolution pas-si-tranquille. Une grande convergence, regroupant pratiquement tous les secteurs de la société, dit NON aux absurdes politiques de l’« austérité ». Elle trace les contours d’une nouvelle société construite sur la solidarité. Elle retisse les liens que les dominants essaient de briser dans cette idéologie tordue du tout-le-monde-contre-tout-le-monde. Elle rétablit les ponts entre les générations, les régions, les communautés.
Entre-temps, les dominants deviennent menaçants. Ils se réorganisent, utilisent à la fois le « gros bâton » et la force de leurs idées relayées par les médias et les nombreux appareils idéologiques d’État.
Pour autant, les dominés ne se laissent pas intimider. On s’organise, on sourit, on espère. À l’été de 2016, à Montréal, le mouvement populaire s’apprête à recevoir le monde entier dans le cadre du Forum social mondial.
Toute cette effervescence constitue le point de départ de l’université populaire des NCS d’août 2015. Comme dans le passé, cela sera une occasion pour approfondir la réflexion et le ressourcement pour et par les mouvements populaires.
Le but : favoriser l’interaction et le dialogue, tout en favorisant l’expression d’un large éventail d’idées et de perspectives sur les questions auxquelles les mouvements sont confrontés.
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