Dans le cadre du forum parallèle des ONG de la 69e session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW69), le Collectif québécois des féminismes en dialogue (CQFD) de l’AQOCI vous invite à un webinaire qui se déroulera le 13 mars de 10 h 30 à 12 h 30 (heure de New York/UTC-5).
- Inscription : Cliquez ici pour vous inscrire
La CSW69 revêt une importance particulière cette année puisque cet événement marquera les 30 ans de la Conférence internationale de 1995 « Beijing +30 ». Dans ce contexte, le CQFD se questionne sur la plateforme de Beijing et sa participation à la CSW : la plateforme adoptée à Beijing en 1995 peut-elle encore être un outil pour l’avancement des droits des femmes? Est-il pertinent d’assister à la CSW et qu’est-ce qu’on y gagne? N’est-il pas important que les 189 États signataires soient appelés à rendre compte de leurs engagements?
Ce webinaire prendra la forme d’un dialogue autour des perspectives de genre transformatrices des rapports de pouvoir en coopération et solidarité internationales et a pour objectif de s’ouvrir aux savoirs des Suds dans une perspective de coconstruction.
Les grandes questions transversales qui guideront la discussion sont les suivantes :
- Comment se réapproprier le sens profond et radical de termes à portée stratégique en coopération et solidarité internationales pour l’atteinte des objectifs de Beijing, tels l’intersectionnalité, le genre, l’empowerment, la justice sociale, la paix ?
- Comment déconstruire les concepts coloniaux de développement et proposer une transformation véritable, systémique ?
- Comment repenser les solidarités féministes sous l’angle des rapports des pouvoirs ?
L’activité sera offerte en français, espagnol et anglais, avec interprétation simultanée, et incluant un atelier réunissant les participant∙es par langue. Elle est gratuite et ouverte au grand public.
Panélistes
Coline Camier (Canada) est conseillère principale en genre et inclusion sociale chez Mission inclusion. Elle pilote des approches féministes intersectionnelles et décoloniales dans divers projets internationaux, notamment en solutions fondées sur la nature, en santé sexuelle et reproductive et autonomisation économique des femmes. Avec près de 15 ans d’expérience, elle a travaillé à Montréal dans le secteur féministe et à l’international, notamment en Afrique subsaharienne, en Haïti et en Asie. Passionnée par la justice sociale et l’égalité des genres, elle s’engage aux côtés des femmes et des organisations militantes pour construire un mouvement féministe mondial, ancré dans la diversité des expériences et des luttes.
Dieynaba Diallo (Sénégal) est une femme handicapée, titulaire d’une licence en développement communautaire et une formation en droit. Elle milite dans les organisations de défense et de protection des personnes vulnérables, en particulier les femmes et filles handicapées. Elle est la coordonnatrice de la Coalition régionale du WiLDAF (Women in Law and Development in Africa) et la vice-présidente du WiLDAF Sénégal. Elle est également la chargée de communication de la Fédération Sénégalaise des Associations de Personne Handicapées à Thiès. Dieynaba contribue aux actions humanitaires de ces organisations pour la promotion, la protection et le respect des droits des femmes handicapées, notamment l’accompagnement et l’assistance juridique.
Mona JEAN (Haïti) est une avocate et membre du Barreau de Port-au-Prince, ancienne conseillère au Conseil de l’Ordre des Avocats du Barreau de Port-au-Prince et enseignante à l’Université d’Etat d’Haïti et l’Université privée. Elle détient également un Diplôme Universitaire en Pédagogie de l’Université de Bordeaux (France) et aussi une spécialisation en genre et développement du Centre International de Formation à Turin (Italie). Elle est aussi travailleuse sociale et a fait le programme de maitrise en sciences de développement à la Faculté d’Ethnologie de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH). Elle a plus de 18 années d’expériences dans le domaine des droits humains et des droits des femmes, de l’égalité des sexes. En plus d’avoir travaillé dans l’administration publique, elle détient également de solides expériences de travail avec les organisations et agences internationales.
Magdalena León T (Équateur) est une économiste féministe et militante du mouvement des femmes, avec une longue histoire. Elle est fondatrice du Réseau latino-américain des femmes transformatrices de l’économie (REMTE) et membre de la Fondation d’études sociales, d’action et de participation (FEDAEPS) et du Groupe de Travail Féminismes, résistance et émancipation du CLACSO. Elle a contribué à la définition et à l’élaboration d’agendas importants dans des processus féministes et dans des cadres politiques plus larges, dont le Forum social mondial et le Forum social des Amériques. Ses publications récentes portent sur l’économie du Bien Vivre, l’économie solidaire et le féminisme.
Rose Ndengue (Cameroun) est sociohistorienne, politiste, chercheuse-activiste, et se définit comme une féministe noire de l’espace transatlantique, à cheval entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques. Elle est actuellement professeur adjointe au département d’Études mondiales et Sociales au Campus Glendon, de l’Université York, où elle développe un programme d’enseignement en études africaines qui inclut des perspectives féministes noires, à partir de perspectives postcoloniales et décoloniales. En tant qu’activiste, Rose Ndengue a cofondé des organisations afroféministes et féministes africaines, faisant le lien entre les féministes noires de la diaspora et les féministes africaines résidant en Afrique. Elle est notamment l’une des cofondatrices du collectif afroféministe Sawtche, de la Coordination féministe camerounaise, du Collectif 1931, ainsi que des associations Femmes Actantes & Jabanè.
Les commentaires sont fermés.