Militante pour les droits des femmes et leur droit à l’éducation
Angiza Shinwari était une femme politique populaire et elle s’est portée à la défense des droits humains en Afghanistan. Elle défendait, tout particulièrement, les droits des femmes et leur droit à l’éducation. Elle était une membre active du conseil provincial de Nangahar et pendant son second mandat à ce poste, Angiza a été assassinée dans un attentat à l’explosif contre son véhicule. Selon Amnesty International, cette attaque n’a pas été revendiquée et aucune arrestation n’a eu lieu. Son meurtre met en lumière les dangers que courent les femmes qui assument des fonctions politiques en Afghanistan.
D’après le rapport annuel 2015-2016 d’Amnesty International : en Afghanistan, les défenseurs des droits humains ont été la cible de menaces, d’actes d’intimidation et d’attaques imputables à différents acteurs qui agissaient en toute impunité. Le gouvernement n’a pas mené d’enquêtes ni traduit en justice les responsables présumés de tels agissements. Des défenseurs des droits humains ont été victimes d’attentats, d’attaques à la grenade et d’assassinats commis par des agents de l’État ainsi que par des acteurs non étatiques.
Les femmes qui participaient à la vie publique en Afghanistan risquent plus que les hommes d’être victimes de discrimination et de violence car elles sont considérées comme défiant les normes sociales et culturelles. Elle est décédée le 17 février 2015.
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