À ce jour, deux lancements sont prévus:
• à Montréal, le 10 septembre, de 5 à 7, au bar Yisst, 901 rue Saint-Zotique;
• à Québec, le 17 septembre, de 5 à 7, à la librairie Pantoute (la succursale à déterminer).
Alors que la lutte contre les changements climatiques, la transition écologique et la croissance des inégalités sociales nécessitent une réglementation plus sévère du commerce international et de l’activité des grandes entreprises, les accords de libre-échange favorisent toujours une plus grande déréglementation. Les grands accords commerciaux, qui sont apparus à la fin du 20e siècle, semblent déjà aujourd’hui mésadaptés pour résoudre les grands problèmes auxquels nous faisons face ; ils contribuent sans aucun doute à les accentuer plutôt qu’à les diminuer. Pourtant, nos gouvernements continuent à les défendre et cherchent à en signer de nouveaux.
Lorsque les luttes contre le libre-échange se sont organisées dans les années 1980 et 1990, les militant·es devaient se battre contre des retombées hypothétiques. Le néolibéralisme se mettait en place, avec ses promesses de prospérité, alors que s’effondrait l’Empire soviétique et que le « communisme » cessait d’être une menace. Le libre-échange déclenchait dans l’esprit de ses opposant·es de nombreuses craintes, en particulier celle d’un retrait de l’État de ses champs de compétence au profit des grandes entreprises.
Aujourd’hui, plusieurs de ces craintes se sont malheureusement confirmées. Nous vivons dans un monde plus injuste, avec des inégalités sociales plus importantes que jamais. La concurrence entre les travailleur·euses de tous les pays mine la solidarité entre les peuples et les conditions de travail partout. Ce modèle exerce de fortes pressions sur les salaires qui stagnent ou qui baissent. Les services publics sont affaiblis, mal financés, victimes de mesures d’austérité, et les nombreuses privatisations, qui ont résulté d’une libéralisation des services, ont créé davantage d’inégalités.
Plusieurs de ces craintes se sont malheureusement confirmées. Nous vivons dans un monde plus injuste et subissons des inégalités sociales plus importantes. La concurrence entre les travailleur·euses mine la solidarité entre les peuples et les conditions de travail. Ce modèle exerce de fortes pressions sur les salaires qui stagnent ou qui baissent. Les services publics sont affaiblis, mal financés, victimes de mesures d’austérité, et les nombreuses privatisations, qui ont résulté d’une libéralisation des services, ont créé davantage d’inégalités.
Ce livre fait le point sur différents aspects du libre-échange, que l’on retrouve de façon transversale d’un accord à l’autre, et sur les principaux accords signés par le Canada. Il examine, entre autres, les conséquences de du libre-échange dans des domaines comme l’agriculture, le commerce électronique, la culture, les services publics, l’environnement, la propriété intellectuelle…
TABLE DES MATIÈRES
Première partie : les grands enjeux du libre-échange
• Libre-échange et protectionnisme, Normand Pépin
• Le règlement des différends entre investisseurs et États, Claude Vaillancourt
• La libéralisation des services publics, Marc Dean
• L’agriculture, Sujata Day
• Le commerce électronique, Ronald Cameron
• La culture, Nathalie Guay
• L’environnement, Eddy Perez
• La propriété intellectuelle, Alexandre Bégin et Olivier Viger-Beaudin
Deuxième partie : les principaux accords soutenus par le Canada
• L’ALÉNA et l’ACÉUM, Normand Pépin
• L’AÉCG, Claude Vaillancourt
• Le PTPGP, Scott Sinclair
• L’OMC, Jacques Gélinas
• L’ACS, Mathieu Vick
Troisième partie : Repenser les accords commerciaux pour le bien commun
• Pour un autre modèle d’accords commerciaux, Claude Vaillancourt
• L’importance de la formation syndicale et la mise en commun des informations stratégiques sur le commerce international, Denise Gagnon
Conclusion
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