WEBINAIRE DU RCC ET DU CQFD : LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET L’APPROCHE SUR LES MASCULINITÉS
Mardi 1er décembre à 12h
Dans le cadre des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes, le Réseau de coordination des conseils (RCC), en collaboration avec le Comité québécois femmes et développement de l’AQOCI, vous invite à :
Un WEBINAIRE sur l’approche sur les masculinités dans le cadre de projets sur les violences faites aux femmes.
Ce webinaire présentera le travail de la Communauté de pratique « genre en pratique » de l’AQOCI sur la thématique des masculinités ainsi que l’intégration de celle-ci dans les programmes du CECI, particulièrement au Rwanda.
Quatre conférenciers-ières prendront parole :
• Anne Delorme, Coordinatrice du Comité québécois femme et développement (CQFD)
• Suzanne Dumouchel, Chargée de projet au CECI
Et en direct du Rwanda :
• Edouard Munyamaliza, Secrétaire exécutif de RWAMREC
• Francine RUTAZANA, Conseillère ÉS au sein de l’équipe du Projet de lutte contre les violences envers les filles et les femmes dans la région des Grands Lacs (PLUVIF)
Pour vous inscrire, et pour plus d’informations sur le webinaire et la thématique : cliquez ici
Déclaration des ministres Dion et Bibeau à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Le 25 novembre 2015 – Ottawa, Ontario – Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada
Le ministre des Affaires étrangères, l’honorable Stéphane Dion, et la ministre du Développement international et de la Francophonie, l’honorable Marie-Claude Bibeau, ont fait aujourd’hui la déclaration suivante :
« En ce 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Canada est plus que jamais déterminé à éliminer toute forme de violence envers les femmes et les filles, ainsi qu’à promouvoir l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles partout dans le monde.
« D’après l’Organisation mondiale de la Santé, une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle. La plupart de ces actes sont commis par quelqu’un d’intime. Ces statistiques alarmantes mettent en évidence que la violence faite aux femmes et aux filles est une violation grave des droits de la personne, et ce, dans tous les pays et dans toutes les sociétés. Cette constatation est inquiétante, et la situation doit changer.
« La violence envers les femmes prend plusieurs formes, dont les mauvais traitements corporels, la maltraitance sexuelle, la violence émotive ou psychologique, la violence commise au nom d’un soi-disant “honneur”, les mutilations génitales féminines et les mariages précoces et forcés.
« Le Canada est depuis plus de 20 ans au premier rang des efforts multilatéraux destinés à combattre la violence envers les femmes. Chaque année, il propose une résolution à cet effet au Conseil des droits de l’homme.
« Le gouvernement du Canada est également déterminé à empêcher que les femmes et les filles soient victimes de violence sexuelle dans les collectivités fragiles qui sont le théâtre de conflits. Le Plan d’action du Canada pour la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité comprend des dispositions destinées à appuyer des programmes de protection des femmes et des filles dans les conflits. Le Canada a également réitéré son engagement en contribuant au Rapport du G-7 sur la mise en œuvre de la Déclaration sur la prévention des violences sexuelles dans les conflits. Nous prenons ces actions parce que la violence sexuelle constitue non seulement une violation des droits de la personne, mais aussi un obstacle à la paix et au développement.
« Le Canada intègre des considérations liées à l’égalité entre les sexes dans l’ensemble de ses politiques, programmes et initiatives d’aide au développement international et appuie les programmes axés sur la prévention de la violence à l’égard des femmes et des filles, et la lutte contre celle-ci. Quelque 70 millions de filles dans le monde ont déclaré être victimes d’une forme de violence physique, et un tiers des adolescentes ont indiqué que leur premier rapport sexuel avait été forcé. En 2014, le Canada s’est joint au partenariat public-privé mondial Together for Girls, lequel offre aux gouvernements nationaux de plus de 14 pays des données probantes, des mesures et des activités de promotion pour mettre fin à la violence contre les enfants, en particulier la violence sexuelle contre les filles.
« En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Canada réitère fermement sa volonté de défendre les droits des femmes et des filles et d’éradiquer toute forme de violence à leur égard. »
Liens connexes
• Portail international du Canada – Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
DES NOUVELLES DE LA FFQ
Lancement des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes – Agir pour que cesse la violence envers les femmes. Lire le communiqué et la présentation de la présidente de la FFQ.
2 événements organisés par la FFQ. Le 4 déc. un panel présenté en collaboration avec le M.A.I.(Montréal, arts interculturels) Luttes et résilience féministes et le 6 déc. la commémoration de la tuerie de Polytechnique à la Place-du-6-décembre.
L’AMARC vous invite à participer à la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste
Montréal, le 16 novembre, 2015. Du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes, au 10 décembre, Journée des droits de l’Homme, l’Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC) invite les producteurs et les journalistes à aider à prévenir et à dénoncer la violence sexiste en discutant de la question sur les ondes, en sensibilisant le public, en mobilisant les communautés et en informant les auditeurs.
«En faisant cela, les radios communautaires affirment leur rôle d’agents de changement social et démontrent une fois encore leur importance en tant que vecteurs privilégiés pour l’éducation et pour l’autonomisation des femmes», explique Francesco Diasio, Secrétaire général de l’AMARC.
Rappelons qu’en 2010, lors de la conférence mondiale de La Plata, en Argentine, l’AMARC s’est engagée contre la violence sexiste en affirmant que «les radios communautaires expriment leur solidarité et dénoncent toute forme de violence sexuelle ou de violence basée sur le genre ; de la violence domestique aux conflits armés» (…) et demandent «aux États et aux gouvernements de reconnaître la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes et la Plateforme pour l’Action du Conseil de sécurité des Nations Unies, Résolution 1325 sur les Femmes, la paix et la sécurité».
À l’occasion des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste, l’AMARC recherche:
• Documentaire, reportage, interviews, tables rondes, des histoires de vie, etc. (le format est flexible).
• Le sujet de la production doit traiter de la lutte contre la violence sexiste
Veuillez noter que la prévention est le thème choisi par ONU Femmes pour les 16 jours d’activisme contre la violence sexiste.
• Le programme audio doit durer au moins 10 minutes et doit être prêt à diffuser sur les ondes.
• Les productions en langue locale sont les bienvenues (un script traduit est nécessaire).
L’AMARC invite les journalistes et les producteurs de radios communautaires à envoyer leur production par l’intermédiaire de We Transfer à l’adresse courriel suivante: [email protected], du 25 novembre au 10 décembre 2015 inclusivement. Merci d’envoyer une courte proposition à [email protected] pour le 25 novembre au plus tard.
Dans votre message, veuillez indiquer votre nom, la radio qui diffusera votre production, votre pays, le titre de votre production, une brève description du sujet discuté, le logo de votre radio et joindre, si possible, des photos pour illustrer votre production.
Tous les producteurs et journalistes participants recevront une compensation financière pour leur travail*.
Toutes les productions reçues seront promues dans le réseau du partenaire, le réseau de l’AMARC et sur les médias sociaux.
Cette campagne radio internationale est soutenue par Bread for the World.
Mettre fin à la violence sexuelle et fondée sur le sexe : de l’idée à l’action
Le programme Gouvernance et justice du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) appuie les projets de recherche novateurs menés dans le but de déterminer les causes profondes de la violence fondée sur le sexe dans les pays en développement et de trouver des solutions pour la prévenir et l’éradiquer de façon durable. Les bénéficiaires du CRDI produisent des données probantes au sujet de la mise en oeuvre de réformes judiciaires efficaces, de la remise en question des attitudes par rapport à la violence sexuelle, de la mise en place de nouveaux systèmes pour consigner les plaintes, de l’octroi d’aide aux victimes et de l’autonomisation des collectivités locales. En lire plus
Ressources
• Projets et ressources sur les violences faites aux femmes du CQFD et des membres de l’AQOCI
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