La coopérative Bolgatanga-Bawku-Navrongo (BBN) qui est constituée uniquement de femmes a été créée pendant la pandémie de 2020. Il s’agit d’une alliance de plusieurs intersectionnalités autour d’un objectif commun : le développement économique. La presse fait état de ses réussites, dont la plus importante est celle d’avoir rassemblé des étuveuses de riz issues des zones rurales et périurbaines de l’une des régions les plus pauvres du pays. Cette réussite est atteinte malgré des ressources limitées et un bras de fer constant et déséquilibré du fait du riz d’importation, qui menace les moyens de subsistance de ces étuveuses de riz. Entre succès et difficultés, ces femmes s’épanouissent et conjuguent leurs efforts par une participation active.
Par : Loretta Baidoo[1]
« Je suis ravie de voir que les femmes de la coopérative sont unies. Seule, on va plus vite, mais avec les autres, on va plus loin. Ensemble, nous allons atteindre nos objectifs. » – Esther Nsohbila, déléguée de BBN dans le district de Bolgatanga.
Contrer la pauvreté dans le Haut-Ghana
L’économie de la région du Haut-Ghana oriental dans le Nord du pays est basée sur l’agriculture, l’élevage et la production de céréales comme le millet, le sorgho et le riz. La région est en proie à une pauvreté généralisée qui découle de pratiques agraires dépassées, de la sécheresse et d’un ralentissement des activités économiques, en lien avec des conflits ethniques de longue date. Le facteur genre vient ajouter une autre dimension à cette pauvreté dans l’économie agricole : les femmes faisant face à des barrières encore plus grandes, n’ont que peu, voire pas de ressources. Face à ces enjeux, l’initiative BBN tente d’aider les foyers de cette région à combattre la pauvreté, en les regroupant pour améliorer leur accès au marché, leur permettre de développer leur entreprise et d’aiguiser leurs compétences entrepreneuriales. Ainsi, tout le processus contribue à l’autonomisation des femmes, dont leur capacité à faire des choix et à transformer ces choix en actions et en résultats.
Les forces des étuveuses périurbaines
Dans la région du Nord-Est ghanéen, des valeurs culturelles qui vont souvent à l’encontre de l’autonomisation des femmes perpétuent des normes de genre très restrictives. Ainsi, les femmes sont souvent en position de subordination par rapport aux hommes, ce qui exacerbe leur vulnérabilité due, entre autres, au manque d’accès aux ressources adéquates.
Considéré comme une affaire de femmes, l’étuvage rencontre différents obstacles, dont l’un des plus importants est la concurrence constante avec le riz importé.
Face à cela, la coopérative BBN a utilisé une approche participative pour assurer l’appropriation de l’initiative par les femmes ainsi que sa durabilité même après la fin du projet. En se basant sur une perspective centrée sur les forces et la positivité, démontrées par un groupe vulnérable plutôt que sur la vulnérabilité caractérisée en soi, cette initiative mise sur les forces qu’ont les étuveuses de riz de cette région appauvrie. L’accent est mis sur leur participation collective dans la création d’une coopérative en faveur de leur autonomisation économique, celles de leurs foyers et de leurs communautés. Ces femmes ont choisi précisément de travailler dans l’étuvage, contribuant à la production croissante de riz local au Ghana.
Considéré comme une affaire de femmes, l’étuvage rencontre différents obstacles, dont l’un des plus importants est la concurrence constante avec le riz importé. Précisons que le riz étuvé est traditionnellement de qualité variable, bien qu’il soit bien plus nutritif. S’ajoute-le manque d’accès aux matières premières de qualité, aux rizières et aux coûts de production abordables (transport, eau, carburant).
Ainsi, la coopérative BBN a cherché à surmonter les problèmes des femmes en introduisant de nouvelles technologies lors de l’étuvage et en remplaçant le bois de chauffage, mauvais pour leur santé et pour l’environnement, par divers sous-produits agricoles locaux, si bien que les risques pour la santé et les coûts de production ont été réduits ; tout en améliorant la qualité finale du produit; le riz étuvé.
Mobilisation de 59 organisations agricoles féminines
Le Programme de développement de coopératives modèles inclusives et durables (PROCED) déployé en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Ghana par SOCODEVI, (une ONG internationale basée à Québec), vise à améliorer les conditions de vie de 8 000 familles. PROCED-Ghana a travaillé en étroite collaboration avec 16 personnes salariées qui ont agi comme facilitatrices et spécialistes sur place, pour appuyer la création de la coopérative BBN. À ces personnes, divers partenaires se sont ajoutés : la direction régionale du département des coopératives, l’Association Upper East Single Mothers et la Youth Harvest Foundation-Ghana. Cette dernière a facilité le lien avec les femmes étuveuses de riz, à l’étape du démarrage du projet. Quant à l’association Upper East Single Mothers, elle a fourni un site provisoire pour recevoir l’unité de traitement du riz étuvé de ses membres, mise en place par BBN, pour en améliorer l’accès à des marchés plus lucratifs.
L’un des principes fondateurs des coopératives est l’adhésion libre et volontaire, ce qui a été respecté, en prenant en compte la mission de la Coop BBN, nécessitant que les membres soient des femmes qui transforment du riz. Cinquante-neuf organisations agricoles féminines ont été ainsi mobilisées et leurs membres individuelles ont été invitées à adhérer à la Coop BBN de leur plein gré. Ces organisations agricoles de district rassemblées ont joué un rôle clé dans le recrutement et la sélection de dirigeantes motivées.
Quinze femmes ont été nommées à travers les assemblées des organisations agricoles regroupées, pour être membres du comité fondateur de la coopérative. Deux niveaux de délégation existaient alors. L’un des niveaux se situait à l’assemblée de district : cinq membres par organisation agricole étaient nommées, dans un souci d’obtenir un système d’échange d’information décentralisé. Trois des cinq membres nommées représentaient ensuite leur organisation agricole d’affiliation à l’assemblée générale régionale.
À la première assemblée générale régionale, en septembre 2020, neuf femmes ont été élues au conseil d’administration : sept faisaient partie du comité fondateur et deux étaient déléguées. Depuis la création de la coopérative en 2020, trois élections ont eu lieu. La coopérative BBN se compose donc de 1258 membres volontaires et de 9 dirigeantes élues.
Pour une approche participative. Système de communication bidirectionnel
La coopérative BBN a utilisé différentes méthodes participatives, notamment la consultation, la participation communautaire et la planification à toutes les étapes qui ont conduit à sa constitution. Dans tous les cas, elle appliquait un système de communication bidirectionnel, afin que toutes les membres aient voix au chapitre pour les décisions et la planification.
Approche favorisant une structure de responsabilisation équilibrée et l’implication dans le pouvoir décisionnel
Chacune des cinquante-neuf organisations agricoles a disposé d’une représentation adéquate aux réunions des déléguées pour les élections des dirigeantes. Les règlements de la coopérative ont été co-rédigés avec quinze représentantes de la BBN et ont été communiqués aux membres pendant les réunions des déléguées de district. Il y a eu également plusieurs rencontres décentralisées de regroupement (discussions en petit comité où les déléguées résument l’information transmise lors de leur réunion aux membres et recueillent leurs avis). SOCODEVI a recommandé ces méthodes pour que les membres de la coopérative aient toutes le même pouvoir décisionnel et le même pouvoir de participation. Ces méthodes visaient également à renforcer l’autonomie et le leadership entre les dirigeantes et les membres, à assurer un système basé sur l’entraide et le contrôle économique des membres dans la coopérative et à instaurer une structure de responsabilisation équilibrée. Le choix de ces méthodes et de ces outils s’est fait avec l’intention de renforcer le sentiment de propriété et d’appartenance à la coopérative, même après la fin du projet. Par conséquent, les membres étaient pleinement investies dans toutes les activités de la coopérative : tout au long du processus, elles se considéraient comme des copropriétaires, des décisionnaires et des initiatrices du processus de création de la coopérative, au lieu de simples bénéficiaires du projet. De plus, elles avaient un sentiment de responsabilité envers la coopérative, vu qu’elles s’y engageaient financièrement en prenant des décisions entrepreneuriales.
Fonctionner au ralenti peut être bénéfique
Le proverbe africain, seul, on va plus vite, mais en groupe, on va plus loin est l’un des principes directeurs des activités de la Coopérative BBN. Le modèle coopératif est, par nature, très participatif. Les dirigeantes des organisations agricoles ont tenu des conseils consultatifs pendant huit mois, dès 2019, afin de discuter de la création de la coopérative et de monter la première mouture de son règlement interne, en tenant compte des informations recueillies chaque semaine pour les élues du conseil d’administration. Elles rapportaient également les commentaires des membres aux élues et vice versa.
Toutefois, en 2020, au plus fort de la pandémie, toutes ces consultations ont été interrompues pendant environ trois mois, puis ont repris en ligne, grâce au soutien des personnes facilitatrices de SOCODEVI, avant de se faire progressivement en personne à nouveau, avec l’assouplissement des restrictions. En plus de faciliter les réunions virtuelles, SOCODEVI a également fourni des services de renforcement des capacités, de formations en leadership et d’animation au comité fondateur, sans compter la rédaction collaborative du règlement fondateur de la coopérative BBN.
Toutes les autres méthodes participatives citées plus haut ont eu lieu régulièrement tout au long de l’année et celles subséquentes. Les discussions tenues au sein du conseil d’administration ont été diffusées aux membres des organisations agricoles, et les retours des réunions de regroupement étaient transmis au conseil d’administration. Tout au long des processus, les voix des participantes ont ainsi exercé une influence déterminante sur les décisions prises. À l’heure actuelle, le conseil d’administration décide du fonctionnement de la coopérative et communique ses décisions aux membres. Les membres se rencontrent chaque mois pour discuter des activités. D’ailleurs, il est arrivé que le conseil d’administration refuse d’entériner une décision avant d’avoir consulté les membres ou qu’il annule une décision après les avoir consultées. Contrairement aux entreprises privées, la coopérative fonctionne au ralenti du fait de ces méthodes participatives. Mais cela a également son lot d’avantages, non seulement aux plans de la participation aux prises des décisions et du renforcement des capacités, mais aussi sur le plan économique.
Bénéfices du projet réinvestis
La création de la coopérative BBN a considérablement changé la conception selon laquelle les femmes africaines ne peuvent être que des bénéficiaires de l’aide au développement. Les femmes ont prouvé leur ingéniosité et leur capacité à diriger la coopérative. Au début du projet, ces femmes n’étaient pas trop confiantes et hésitaient à s’exprimer. Cependant, un des effets ressentis est l’augmentation de leur capacité de réflexion critique et de leur agentivité. Elles ont aussi développé un bon sens du leadership et une bonne estime d’elles-mêmes; une affirmation de soi accrue que l’on attribue à l’influence de la participation et des diverses méthodes utilisées.
Grâce aux processus inclusifs et participatifs, les participantes ont un grand sentiment d’appartenance et d’engagement envers la coopérative. Elles reconnaissent aussi l’autonomisation qu’elles ont tirée de ces processus.
Madame Diana Asunpani, vice-présidente de la coopérative BBN […] estime que la coopérative était une excellente façon pour les étuveuses de consolider leur moyen de subsistance en générant plus de revenus pour soutenir leur famille. (GNA, 2021)
Les participantes interagissent de manière consensuelle avec les responsables du projet, en tant que partenaires volontaires et investies dans leur rôle de propriétaires de coopérative. Cependant, le processus a été lent et onéreux en raison du nombre et de la diversité des méthodes et outils participatifs utilisés, nécessitant des dépenses logistiques reliées aux frais de déplacements, d’alimentation et d’hébergement, étant donné l’éloignement. La création de la coopérative et son objectif d’améliorer la qualité du riz étuvé produit par ses membres et son accès aux marchés a aussi nécessité l’acquisition d’équipements jugés coûteux qui n’auraient pu l’être sans l’appui financier du projet, dont une unité de traitement et d’empaquetage du riz étuvé ainsi que des fours améliorés pour l’étuvage. Cet apport, jumelé à un appui en fonds de roulement, visait à servir de levier de départ pour aider la coopérative BBN à passer à travers ses premières années d’existence comme entreprise et à la conduire sur le chemin de la rentabilité. En contribution à l’appui du projet, les membres de BBN ont convenu que les bénéfices ne seraient partagés qu’après cinq ans d’exploitation et seraient d’abord réinvestis. Même avec la présence de leur partenaire de financement, les membres sont prêtes à réduire les coûts administratifs et autres coûts de fonctionnement afin de pouvoir continuer leurs activités sans heurts, à la sortie du projet.
Une expérience basée sur le partenariat
Les expériences théoriques de la pratique du développement sont d’ordinaire verticales en raison des relations entre les experts ou donateurs et les bénéficiaires ou récepteurs.
Stimulée par la confiance, la participation doit s’inscrire dans un continuum
Une leçon essentielle à tirer ici est que les besoins et les intérêts des personnes participantes ont été prises en compte dans la conceptualisation du projet, ou du moins ont servi à faire les ajustements requis au moment de la mise en œuvre. On évite ainsi l’écart entre les interventions et les besoins réels. La participation ne devrait pas être ponctuelle, mais plutôt s’inscrire sans faiblir dans un continuum à chacune des étapes ou des défis qu’aura à affronter un partenaire, comme ce fut le cas pour la coopérative BBN lors de son développement comme entreprise et organisation. La confiance est un autre facteur important de la participation, puisqu’en son absence, il n’y aurait eu aucun effort concerté ou soutenu pour maintenir la coopérative BBN à flots. La coopérative BBN a signé une entente annuelle de coopération renouvelable avec SOCODEVI durant les années de mise en œuvre du projet. Une évaluation conjointe des progrès enregistrés, de l’appréciation de la collaboration et des engagements respectifs des parties servaient à en fixer les objectifs et les attentes.
Avec le recul, les défis auxquels la coopérative BBN est confrontée ne sont pas très différents de ceux que rencontrent d’autres entreprises en démarrage. La différence, c’est que BBN compte des membres prêtes à mettre en commun leurs ressources afin d’assurer la durabilité de la coopérative. Le sentiment d’appartenance des femmes membres, leur sens des responsabilités ainsi que leur enthousiasme au travail sont un excellent modèle pour d’autres initiatives du genre.
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[1] Jeune chercheuse ghanéenne spécialisée dans les moyens de subsistance en milieux rural et urbain, l’analyse sur le genre, l’économie informelle et les relations sociales, Loretta Baidoo a bâti une carrière dans la recherche sur le terrain et la conduite d’activités de formation. Elle a agi comme spécialiste en Égalité des genres et coordinatrice de l’équipe de formation du programme de Champs École SOCODEVI sur le projet PROCED Ghana mis en œuvre par SOCODEVI et financé par AMC.
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