Montréal, le 7 décembre 2015 – Hier, des organismes de coopération internationale (OCI) membres de l’Association québécoise de coopération internationale (AQOCI) ont rencontré le premier ministre du Québec, monsieur Philippe Couillard, à la COP 21 avec une importante délégation de la société civile québécoise. Le premier ministre a annoncé un ensemble de mesures totalisant 25,5 millions de dollars destinées à soutenir les actions de lutte contre les changements climatiques dans les pays francophones les plus vulnérables et les plus exposés à ses conséquences. L’AQOCI salue cette initiative du gouvernement du Québec de consacrer des sommes d’argent additionnelles pour appuyer des actions dans les pays du Sud afin de mettre en place des mesures d’adaptation aux changements climatiques.
Une part importante de cette somme, 18 millions de dollars, prendra la forme d’un appel à projets visant à appuyer des projets de coopération entre les milieux académiques, de la recherche et de la coopération internationale, au Québec, et leurs partenaires du Sud. Cette mesure permettra à des OCI membres de l’AQOCI de renforcer leur travail de partenariat. L’Association est toute disposée à coopérer avec le gouvernement du Québec pour la définition des critères de l’appel à propositions.
Le premier ministre a annoncé qu’à l’intérieur de cette enveloppe des sommes d’argent seront dédiées à soutenir les initiatives jeunesse dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques. « Nous accueillons avec beaucoup d’intérêt la nouvelle stratégie gouvernementale de développement durable 2015-2020 dont l’un des chantiers porte sur l’éducation visant un développement durable et un autre sur la mobilisation des citoyen-ne-s engagé-e-s. Oxfam-Québec croit beaucoup à l’importance de stimuler et de soutenir l’engagement jeunesse », a mentionné Geneviève-Gaël Vanasse, coordonnatrice des programmes au Québec pour Oxfam-Québec et membre du conseil d’administration de l’AQOCI.
Pour l’AQOCI, un des enjeux importants de ces négociations est sans contredit qu’on tienne compte du fait que les inégalités, la pauvreté et la discrimination augmentent la vulnérabilité des femmes face aux changements climatiques. Les femmes représentent la majorité des personnes pauvres dans le monde et dépendent davantage des ressources naturelles qui sont actuellement menacées. Les femmes ont moins accès que les hommes aux ressources, telles que la terre, les crédits, les structures de prise de décision, la technologie et la formation qui pourraient renforcer leurs capacités à s’adapter aux changements climatiques. « Parce que les femmes sont affectées de manière disproportionnée par les impacts des changements climatiques et parce qu’elles jouent un rôle essentiel dans la lutte contre ces derniers, il est primordial qu’elles soient incluses dans l’accord qui sera conclu par les pays à la COP 21. Les principes d’égalité entre les femmes et les hommes doivent être inscrits dans l’ensemble de l’accord et non seulement dans le préambule. Nous demandons au gouvernement du Québec d’influencer les négociations en ce sens et d’en tenir compte dans les mesures qu’il s’engage à mettre en œuvre », a commenté Linda Gagnon, chargée de programmes à SUCO et membre du Comité québécois femmes et développement (CQFD) de l’AQOCI.
L’AQOCI est une actrice de premier plan pour animer la réflexion et sensibiliser la population québécoise aux enjeux liés à la coopération internationale et aux changements climatiques. Elle entretient une relation de partenariat depuis plus de trente ans avec le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie et elle profite de l’occasion pour réitérer son appui à la mise en place des mesures annoncées par M. Couillard dans le cadre de la COP 21.
Pour information :
Hélène Gobeil
Chargée des communications
Association québécoise des organismes
de coopération internationale (AQOCI)
[email protected]
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