Montréal, le 30 novembre 2015 – L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (l’AQOCI) et six de ses organisations membres participeront à la 21e Conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) qui se tient actuellement à Paris jusqu’au 11 décembre. La délégation participera aux activités qui auront lieu au Bourget, dans l’espace dédié à la société civile. Les membres animeront plusieurs ateliers tout au long de la conférence.
La majorité des membres de l’AQOCI qui participent à cette conférence le font au sein d’une délégation québécoise coordonnée par les YMCA du Québec et Uni-Alter. La délégation rassemble plus de 40 personnes issues de plus d’une vingtaine d’organisations de la société civile québécoise intervenant dans différents secteurs tels que l’environnement, la solidarité internationale, le monde syndical et les comités de citoyens.
Selon Michel Forgues, membre du Comité exécutif de l’AQOCI, qui assistera à la conférence « Les négociations climatiques, qui ont lieu à Paris, sont fondamentales. Elles représentent les négociations de la dernière chance pour parvenir à un accord qui limite les effets du réchauffement climatique. Nous tenons à saluer l’engagement du gouvernement canadien à consacrer un montant de 2,65 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour aider les pays en développement à lutter contre les changements climatiques. Nous interpellons le gouvernement canadien afin qu’il agisse comme acteur de premier plan sur la scène mondiale. La rencontre de la COP 21 sera déterminante pour l’avenir de la planète et nous espérons que le Canada y fera preuve d’une direction renouvelée. »
En septembre dernier, les pays membres des Nations Unies ont adopté les nouveaux objectifs de développement durable. L’objectif 13 est consacré à la lutte contre les changements climatiques. Le climat est désormais reconnu comme une cause structurelle de la pauvreté et comme l’un des plus grands défis auxquels le monde doit faire face. On n’a plus d’un côté l’environnement et de l’autre le développement.
Rappelons qu’en 2009, à l’issue de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Copenhague, les pays industrialisés se sont fixés pour objectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, notamment à travers le Fonds vert. Ces financements doivent permettre aux pays du Sud de renforcer leur capacité de résistance aux changements climatiques et de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Six ans plus tard, ces engagements sont loin d’être réalisés.
Si les engagements de chaque pays en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre commencent à peine à se dessiner pour la COP 21, la question du financement reste incertaine et sera un point névralgique de la conférence. « Il faut surtout éviter que les pays industrialisés allouent des sommes d’argent déjà promises pour l’aide publique au développement (APD) aux projets de lutte contre les changements climatiques. Nous espérons que cette conférence passe à l’histoire et que l’AQOCI pourra dire “Nous y étions” » de conclure Michel Forgues.
Pour information :
Hélène Gobeil
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