Aujourd’hui, la pétition de l’AQOCI pour la justice climatique a été lue à la Chambre des communes par la députée Kristina Michaud, porte-parole du Bloc Québécois en matière de changements climatiques.
Avec cette pétition, nous demandons au Gouvernement du Canada de faire sa juste part pour la justice climatique :
- en annonçant la mise en place d’une cible de réduction des gaz à effet de serre (GES) cohérente avec la science du climat et visant une réduction d’au moins 45 % d’ici 2030 (par rapport à 2010);
- en mobilisant au moins 4 milliards de dollars par année, à partir de 2020, pour financer des activités d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques dans les pays du Sud — où vivent les populations les plus touchées et les plus faibles émettrices de GES;
- en soutenant plus efficacement le leadership des femmes, et des femmes autochtones en particulier, par l’application d’une approche féministe dans les plans de financement en matière d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques ;
- en intégrant aux futures politiques climatiques les principes de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, et notamment le droit au consentement libre, préalable et éclairé sur l’exploitation des ressources situées sur leurs terres ou leurs territoires au Canada et à l’étranger.
Nous surveillerons avec intérêt l’annonce possible de la part du Canada d’une nouvelle cible de réduction des GES plus ambitieuse pour 2030, dans le cadre du Sommet international sur le climat qui sera organisé par les États-Unis le 22 avril prochain.
Ce printemps, nous surveillerons également la présentation du prochain budget fédéral et l’annonce possible d’une nouvelle contribution du Canada au financement international de l’action climatique.
L’AQOCI poursuit son travail de plaidoyer et d’éducation sur les enjeux climatiques en participant ou en donnant son appui à différents groupes et réseaux, tels que le Réseau action climat Canada (CAN-RAC), la Coalition canadienne sur les changements climatiques et le développement (C4D), Environnement jeunesse (ENJEU) et le Collectif de la société civile québécoise à la COP26.
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