Djamila Ribeiro est une active militante féministe brésilienne et théoricienne du féminisme noir. Avec sa maîtrise en philosophie politique à Unifesp, elle recherche les thèmes liés aux relations raciales, du gendre et du féminisme. Elle est chroniqueuse de la revue Carta Capital, du Coletivo Blogueiras Negras et du Blog da Boitempo, en faisant de ses textes un outil de divulgation de la pensée féministe, ainsi que pour dénoncer les violations de droits humains, surtout ceux concernant la population noir.
Grâce à ses écrits, Djamila Ribeiro a largement fait avancer la connaissance et la conscience des inégalités entre les femmes et les hommes au Brésil. Elle a démontré à quel point les femmes noires sont doublement touchés au rapport des préjugés, elle souligne fréquemment dans ses interventions les conséquences de cette vulnérabilité extrême au niveau du salaire et des conditions de travail que les femmes noires sont soumises.
Elle voyage par le Brésil du nord au sud pour sensibiliser la société sur les enjeux importantes du racisme, du genre et du capital que frappent plus fortement la communauté noir au Brésil, en combinant l’univers théorique avec la réalité et les besoins des mouvements sociaux.
Djamila Ribeiro est devenue secrétaire adjointe du Secrétariat des Droits Humains et Citoyenneté de São Paulo, au Brésil, dans l’année de 2016.
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