Le 17 janvier 2018, le gouvernement du Canada annonçait la création d’un poste d’ombudsman canadien indépendant pour la responsabilité des entreprises, le premier du genre au monde. La création de ce poste faisait l’objet depuis plusieurs années d’une campagne de plaidoyer du Réseau canadien pour la reddition de compte des entreprises (RCRCE), appuyée par l’AQOCI et plusieurs de ses membres. Il s’agissait d’une belle avancée.
En parallèle, le gouvernement annonçait également la mise sur pied d’un Groupe consultatif multipartite sur la conduite responsable des entreprises ayant pour mandat de « conseiller le gouvernement sur la mise en œuvre efficace et l’élaboration de lois, de politiques et de pratiques en matière de droits de la personne et de conduite responsable des entreprises (CRE) pour les entreprises canadiennes actives à l’étranger, et ce, dans tous les secteurs. »
La première rencontre du groupe, composé de 14 membres issus du gouvernement, du secteur privé et de la société civile, a eu lieu le 23 avril dernier et représentait donc un moment important dans l’évolution des discussions au Canada sur les droits humains et la conduite responsable des entreprises, en particulier dans les industries des mines, du pétrole et du gaz, ainsi que du textile. Michèle Asselin, directrice de l’AQOCI, et Elana Wright, agente du programme de défense des intérêts et de recherche chez Développement et Paix, font partie de ces 14 membres et pourront donc contribuer directement aux discussions au cours des prochaines années. Jean Symes (Inter Pares) et Denis Côté (AQOCI), à titre de membres substituts, font aussi partie du groupe qui est présidé par le ministre du Commerce international, François-Philippe Champagne, et John Ruggie, ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies sous Kofi Annan.
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