COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
L’Association remercie le Parti libéral du Canada d’avoir pris le temps de répondre aux questions abordant des enjeux importants pour les organismes québécois de coopération et de solidarité internationales qu’elle lui a adressées dans le cadre de la campagne électorale.
La Politique d’aide internationale féministe
L’AQOCI se réjouit de continuer à mettre en œuvre la Politique d’aide internationale féministe (PAIF) qui vise à défendre et promouvoir les droits des femmes et l’égalité des genres à travers le monde initiée par le précédent gouvernement libéral. « Nous espérons cependant que le Canada se donnera rapidement les moyens de ses ambitions en augmentant progressivement, mais de manière substantielle l’aide publique au développement », déclare Frédérique Thomas, coprésidente. En 2019, le niveau de l’aide internationale du Canada (0,28% du revenu national brut) est à un des plus faibles de son histoire. Il devrait atteindre 0,7 %, à l’exemple de la Suède, du Luxembourg, de la Norvège, du Danemark et du Royaume-Uni. La cible internationale du 0,7 % a été proposée aux Nations Unies en 1969 par Lester B. Pearson. Pour y parvenir, le nouveau gouvernement doit rapidement adopter une stratégie concrète et un échéancier précis.
La justice climatique
Considérant l’urgence d’agir pour contrer le réchauffement climatique, l’AQOCI appuie les objectifs du gouvernement canadien de se doter de cibles de réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) plus ambitieuses et d’établir un plan contraignant pour atteindre la cible de zéro émission nette d’ici 2050. Nous souhaitons que Canada se positionne en tant que leader dans le financement des activités d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques dans les pays du Sud — où vivent les populations les plus touchées même si elles sont les plus faibles émettrices de GES.
Mandat de l’ombudspersonne
Dans son précédent mandat, le gouvernement libéral a créé un poste d’ombudspersonne dont le mandat consiste à se « pencher sur des plaintes concernant des allégations de violations des droits de la personne causées par les activités d’une entreprise canadienne à l’étranger ». L’AQOCI encourage le nouveau gouvernement à garantir l’indépendance de cette ombudspersonne et à lui donner le pouvoir d’ordonner aux personnes et aux entreprises faisant l’objet d’une enquête de produire des documents et des témoignages sous serment.
« Notre association poursuivra sa collaboration avec le gouvernement libéral pour l’égalité des droits des femmes, des droits humains ainsi que pour la défense de l’environnement et pour la paix », conclut Michel Lambert, coprésident.
Hélène Gobeil
Chargée des communications
Association québécoise des organismes
de coopération internationale (AQOCI)
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514 871-1086 poste 205
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