Montréal, le 8 septembre 2015 – L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) est préoccupée par la situation humanitaire qui ne cesse de s’aggraver en Syrie et dans les pays voisins. Des millions de personnes sont contraintes à fuir leur pays afin d’assurer leur sécurité et celle de leur famille. Nous devons veiller à ce que leurs droits fondamentaux et leur dignité soient respectés et ce malgré leur statut juridique. Selon le droit international, tous les États, dont le Canada, ont des responsabilités particulières à respecter face aux personnes réfugiées.
L’Association invite le gouvernement canadien à faire mieux : il faut de toute urgence accueillir plus de personnes réfugiées syriennes et plus rapidement.
Pour l’AQOCI, il est primordial que les politiques de coopération et d’aide au développement soient orientées vers l’objectif de donner aux populations la possibilité de vivre dans leur propre pays. Selon Michèle Asselin, directrice générale de l’AQOCI « Une des stratégies les plus efficaces pour contrer cette crise migratoire ainsi que toutes celles qui prévalent dans le monde est l’augmentation des budgets consacrés à l’aide publique au développement. Le Canada doit respecter son engagement à y consacrer 0,7% du PIB. La réponse à cette crise humanitaire ne réside absolument pas dans une intervention militaire! ».
Par ailleurs, l’AQOCI salue l’initiative du gouvernement du Québec d’accueillir davantage de personnes réfugiées syriennes et d’appuyer les efforts des organismes de coopération internationale (OCI) québécois qui travaillent sur le terrain en accordant jusqu’à un total de 100 000$ afin d’aider les populations dans les régions affectées.
Les personnes réfugiées ont besoin d’une aide immédiate. Plusieurs organismes québécois interviennent déjà sur le terrain, mais plus le temps avance et plus les ressources se raréfient. C’est pourquoi l’AQOCI vous invite à donner généreusement pour soutenir les Syriens et les Syriennes.
En conclusion, il nous apparaît évident que cette crise nécessite une réflexion collective pour l’avenir. Cet afflux important de personnes réfugiées ne s’arrêtera pas tant que les causes principales de leurs problèmes ne seront pas réglées. Il faut prévenir les conflits et prioritairement appuyer un développement économique et humain durable et viable.
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Pour information :
Hélène Gobeil
Chargée des communications
Association québécoise des organismes
de coopération internationale (AQOCI)
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438 828-2965
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