Soulignons les Journées d’action pour l’élimination de la violence faite aux femmes et aux filles!
Portons le ruban blanc!
La Campagne des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes et les filles en est une universelle. Plus de 180 pays y participent.
Au Québec, des centaines d’activités ont lieu afin de sensibiliser la population au phénomène de la violence et faire connaître les services de proximité.
La campagne québécoise contre la violence faite aux femmes se déroule entre le 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) et le 6 décembre (Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes). En 1991, le Parlement du Canada a institué la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes à la suite du drame survenu à l’École polytechnique de Montréal, où 14 jeunes femmes ont été assassinées le 6 décembre 1989.
Pour en savoir plus sur la campagne au Québec : www.12joursdaction.com
L’AQOCI et ses membres, qui travaillent sur tous les continents de la planète, veulent profiter de cette campagne pour sensibiliser la population québécoise aux problématiques de violence que vivent les femmes du monde entier. À chaque année, le Comité québécois femmes et développement (CQFD) de l’AQOCI lance sur les médias sociaux sa campagne « Ce Qu’il Faut Dénoncer » dans le cadre des 12 jours d’action.
La violence à l’égard des femmes ne se limite pas à une culture, une région ou un pays en particulier ni à des groupes spécifiques de femmes au sein d’une société. Les violences faites aux femmes constituent un phénomène universel :
- Selon les données de la Banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand pour une femme âgée de 15 à 44 ans, que le cancer, les accidents de la route, la guerre et de paludisme réunis.
- Environ 140 millions de filles et de femmes dans le monde ont été victimes de mutilations génitales féminines, notamment de l’excision.
- Des millions de femmes et de filles, victimes de la traite des êtres humains, se retrouvent prises au piège de l’esclavage moderne. À l’échelle mondiale, les femmes et les filles représentent 55 pour cent des victimes du travail forcé, estimées à 20,9 millions dans le monde, et 98 pour cent des victimes d’exploitation sexuelle, estimées à 4,5 millions.
Un peu d’histoire :
Le 17 décembre 1999, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé par une résolution le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette date commémore l’assassinat des sœurs Mirabal, trois militantes dominicaines brutalement assassinées en 1960 sur les ordres du chef de l’État, Rafael Trujillo.
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