Montréal, 8 décembre 2021 –Dans la foulée de l’annonce de la nouvelle stratégie territoriale du Québec pour l’Afrique, rendue publique aujourd’hui, l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) rappelle l’apport indispensable des organismes de coopération et de solidarité internationales du Québec (OCI) pour l’atteinte de ses objectifs.
Le rayonnement du Québec en Afrique découle de 50 ans de solidarité et de coopération, de partenariats d’égal à égal bâtis sur la reconnaissance mutuelle de l’expertise. Aujourd’hui, 45 organismes membres de l’AQOCI sont actifs dans 39 pays du continent. La nouvelle stratégie pourra s’appuyer sur leurs expertises : développement économique, renforcement du pouvoir des femmes et des jeunes, environnement et changements climatiques, agriculture et souveraineté alimentaire, santé et éducation. De plus, le gouvernement du Québec peut tabler sur des expériences et des modèles qui constituent des lignes de force de l’économie québécoise et qui ont été adaptés avec succès par les OCI : économie sociale et solidaire, coopératives et épargne-crédit, approches innovantes de formation professionnelle, promotion de l’autonomisation économique des femmes, etc.
L’action des OCI en Afrique, comme ailleurs dans le monde, est fondée sur le respect des droits des femmes, des droits humains et des communautés. « Il va sans dire que nous attendons des entreprises québécoises, qui développent des partenariats en Afrique, qu’elles se conforment à des normes claires et strictes en cette matière. Le gouvernement du Québec devrait appuyer la promulgation d’une loi au niveau fédéral sur le devoir de diligence des entreprises, comme celle proposée par le Réseau canadien sur la reddition de comptes des entreprises (RCRCE), pour s’en assurer », déclare Marie-Claude Mercier, coprésidente de l’AQOCI.
« Aussi, nous sommes fiers de mettre à la disposition de nos partenaires africains un nouvel outil d’appui au développement d’entreprises d’économie sociale, soit le Fonds d’investissement solidaire international du Québec, le FISIQ », poursuit Léandre Schliffer, coprésident. Le FISIQ est un outil novateur qui permet le changement d’échelle dans la mise en œuvre de projets en proposant des financements sous forme de prêts.
L’Association salue la volonté du gouvernement du Québec de s’engager plus activement en Afrique. La solidarité internationale doit occuper une place prépondérante dans cette stratégie, car plus de la moitié des personnes qui vivent en situation d’extrême pauvreté y habitent. La promotion des droits des femmes et des filles doit demeurer une priorité, car celles-ci vivent toujours de nombreuses discriminations et inégalités.
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