Présidente de la Fédération des femmes autochtones du Québec
Michèle Audette est une leader et militante pour la promotion du pouvoir des femmes des Premières Nations au Québec et au Canada. Née à Wabush, au Québec, elle a grandi entre Schefferville, Maliotenam et Montréal. Ses origines métisses, par sa mère Évelyne St-Onge (innue) et son père Gilles Audette (Québécois), l’ont conscientisée à l’injustice envers les femmes autochtones qui avaient perdu leur droit d’habiter sur une réserve parce qu’elles avaient épousé un non-autochtone.
Michèle Audette a occupé la présidence de l’Association des femmes autochtones du Québec de 1998 à 2004 et de 2010 à 2012. De 2012 à 2014, elle a été la présidente de Femmes autochtones du Canada (AFAC) et a défendu de nombreux dossiers dont celui d’un registre des femmes autochtones disparues au Canada. Entre 2004 et 2008, elle a été sous-ministre associée au ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration et chargée du Secrétariat à la condition féminine du gouvernement du Québec.
En 2014, Michèle Audette s’est battue pour faire accepter un projet de prévention et de promotion pour les femmes autochtones disparues et assassinées. Une première version de ce projet a dû être abandonnée lorsque le ministère de la Condition féminine a exigé que cesse le travail de recherche. Même si elle a été défaite lors des dernières élections fédérales à l’automne 2015, celle qui s’est battue pour la mise sur pied d’une banque de données des femmes disparues et assassinées au Canada, s’est réjouie de l’annonce, en décembre 2015, par le Parti libéral du Canada, de la tenue d’une enquête nationale sur les femmes autochtones disparues.
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