Les changements climatiques nous affectent tous et toutes, mais pas de manière égale. Il ne se résume pas à une problématique environnementale, c’est avant tout une question d’équité et de justice.
Dans leur action auprès des communautés pauvres du Sud, les OCI membres de l’AQOCI sont témoins aux premières loges des effets causés par les changements climatiques sur les communautés pauvres et leurs moyens d’existence.
En tant que réseau d’organismes de coopération internationale, nous nous inquiétons de l’incidence de plus en plus négative des changements climatiques sur l’élimination de la pauvreté, la mise en place de modèles de développement durable et la justice sociale.
C’est pourquoi les enjeux environnementaux ont toujours occupé une grande place dans les pratiques des OCI. Certains organismes se sont particulièrement intéressés aux enjeux internationaux en participant de façon active à des rencontres internationales comme le sommet de Rio+20 ou à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques. D’autres ont été davantage en appui à des enjeux régionaux ou locaux de leurs partenaires du Sud. Certains des organismes se sont même assurés de faciliter des échanges entre communautés du Sud et communautés du Nord pour montrer que certains enjeux s, comme l’environnement sont avant tout globaux.
Les changements climatiques ne font pas de discrimination; ignorant les frontières des États, ses effets se ressentent sur toute la planète, affectant riches et pauvres, populations du Nord et du Sud, citadins et ruraux. Tout le monde sait cependant que ce sont les populations en situation de pauvreté des pays du Sud qui supportent la majeure partie du coût socio-économique des changements climatiques.
Les pays du Sud sont particulièrement vulnérables aux changements climatiques à cause de leur pauvreté, de leur position géographique, de leur dépendance vis-à-vis de l’agriculture et des conditions de vie d’une bonne partie de leur population.
Les pays du Nord ont une obligation spéciale envers l’ensemble de la communauté
internationale car ils ont consommé de façon incontrôlée les ressources naturelles Ce sont les pays industrialisés qui ont le plus largement contribué aux émissions de carbone dans le monde: ce sont eux qui ont produit 70 % du dioxyde de carbone émis depuis le début de l’ère industrielle.
Les changements climatiques représentent un problème mondial qui exige une action unifiée de toutes les parties pour trouver une solution efficace. Pour notre réseau, cette marche est une occasion unique de conjuguer les efforts de la société civile québécoise pour demander des changements radicaux afin de contrer les effets dévastateurs des changements climatiques. Les individus, les communautés, la société civile et nos états se doivent tous d’en apprendre davantage sur ce que nous pouvons et devons faire afin de contrecarrer cette grave menace qui pèse sur la planète.
Joignez-vous à l’AQOCI et ses organismes membres et venez marcher avec ce grand mouvement global qui vise à résoudre la crise climatique en respect des droits humains, ici et ailleurs pour maintenant et pour l’avenir.
Crédit photo :
SUCO Stage QSF au Mali en 2011
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