Chaque année, la Semaine du développement international (SDI) est l’occasion de souligner la contribution des organismes de coopération et de solidarité internationales et des organismes de la société civile des pays du Sud. Elle est financée par Affaires mondiales Canada. Au Québec, c’est l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) et ses 60 membres présents dans 13 régions du Québec qui organisent cette semaine de sensibilisation auprès des Québécoises et des Québécois.
La crise climatique que nous vivons actuellement menace la survie de l’humanité, l’environnement et l’exercice des droits fondamentaux de toutes les populations de la planète et des générations à venir. Pour les organismes de coopération et de solidarité internationale de l’AQOCI, qui travaillent en partenariat avec des communautés locales dans plus de 75 pays, en Afrique, en Amérique latine, en Asie et au Moyen-Orient, il y a urgence d’agir.
C’est pour cette raison que le réseau de l’AQOCI a décidé cette année de prioriser la justice climatique, non seulement comme thème de la Semaine du développement international, mais comme thématique annuelle pour orienter une partie importante de ses activités d’éducation à la citoyenneté mondiale et de plaidoyer.
Parler de justice climatique signifie d’aller au-delà des effets de la crise sur l’environnement comme tel pour se pencher sur la manière dont elle affecte les différentes populations de manière inégale, en mettant en évidence les injustices climatiques et leurs causes. À la base, nous savons que la crise climatique est le fruit d’un système économique capitaliste fondé sur l’exploitation abusive des ressources naturelles et la recherche du profit aux dépends des droits humains et de l’environnement. Les pays du Nord, qui ont le plus promu et profité de ce système, en sont les plus grand responsables. Le Canada, par exemple, compte parmi les dix pays ayant émis le plus de gaz à effet de serre (GES) au cours du dernier siècle.
Les injustices, quant à elle, résultent en grande partie du fait que les groupes qui ont le moins contribué aux changements climatiques sont ceux qui en subissent les plus lourdes conséquences : notamment les pays du Sud, les femmes, les jeunes et les peuples autochtones. De plus, avec l’inévitable transition énergétique à venir, ce sont des milliers de travailleuses et travailleurs qui devront être réorientés vers d’autres secteurs de l’économie de façon juste.
L’AQOCI tient à remercier les organismes membres qui ont appuyé la production de cette bande dessinée et D. Mathieu Cassendo qui a relevé le défi de création avec écoute, ouverture et tellement de talent pour une deuxième année consécutive.
- Bande dessinée à télécharger: Bande-dessinée Ère-mère-terre (PDF)
- Pour en savoir plus sur la Semaine du développement international 2020
Événements à surveiller
4 février : Lancement de la bande dessinée Ère-mère-Terre
5 à 7 à la Maison du développement durable (Atrium)
25, rue Sainte-catherine Ouest, Montréal
Pour en savoir plus
Document d’information et bande dessinée à télécharger:
7 février: Diffusion en direct de la #SDI2020
Le 7 février 2020, à midi (heure de l’Est), Affaires mondiales Canada et ses partenaires uniront des jeunes en une vague à travers le Canada pour partager et apprendre comment ils « visent les objectifs » au sein de leurs communautés. L’événement sera diffusé à l’échelle nationale sur les médias sociaux et en ligne.
Pour s’inscrire à la webdiffusion
Pour la visionner sur le Facebook d’Affaires mondiales Canada
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