Syndicaliste, activiste sociale et féministe
Simonne Monet-Chartrand était une syndicaliste, activiste sociale, pacifiste, féministe, conférencière et rédactrice. L’activisme de Simonne prend son éveil dès ses vingt ans en s’impliquant dans différents mouvements de jeunesse (J.E.C, J.O.C). Elle embrassera la cause féministe un an plus tard, lorsqu’elle prit conscience que sa condition de femme l’empêchera de voter aux élections.
Femme d’actions et de convictions, Simonne Monet-Chartrand cofonda la Fédération des femmes du Québec (FFQ) en 1966, et était responsable en 1968 du rapport faisant état de la situation de la femme au Canada à la Commission royale d’enquête. En 1978, elle initie l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia, qui se consacre aux études féministes.
Simonne était également impliquée dans les mouvements pacifistes et pour les droits de la personne, où elle participa à l’organisation du Train de la paix, une délégation du mouvement Voix des femmes chargée de présenter des demandes au gouvernement fédéral. Elle assiste en 1963 à une conférence de la Fédération démocratique internationale des femmes à Moscou, où il fut demandé de consacrer toute une année à la paix, au désarmement nucléaire et à la coopération internationale. Elle rejoint cette même année la Ligue des droits de l’homme, dont elle sera la directrice adjointe de 1975 à 1978, et la directrice adjointe de la Ligue des droits et libertés en 1977.
Elle reçoit en 1991 le Prix d’Artiste pour la paix de l’année. De nombreuses institutions portent aujourd’hui son nom en son honneur.
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