À la cérémonie d’ouverture du Sommet de la francophonie à Madagascar, le premier ministre féministe Trudeau n’a pas reculé devant des thèmes controversés.
Il a demandé à ce que les gouvernements respectent les droits fondamentaux des femmes : “le droit au libre-choix en matière de santé sexuelle et reproductive” et rappelé que, “trop souvent encore, ces droits sont bafoués. Les femmes et les filles sont victimes de violence physique et sexuelle. Elles se voient mariées souvent en bas âge, sans leur consentement. Elles n’ont pas accès à l’avortement de façon libre et sécuritaire. Elles sont soumises à des mutilations génitales. »
A noter également dans son discours “Les membres des communautés lesbienne, gaie, bisexuelle et transgenre souffrent dans trop de pays, incluant chez certains membres de la francophonie présent ici aujourd’hui. »
D’après Michèle Vianès, présidente de Regards de femmes, « Si la plupart des femmes et une bonne partie des hommes l’ont applaudi, c’était loin d’être le cas de la majorité des personnes présentes (accueil totalement glacial). Mais cette prise de parole, dans cette enceinte, était très forte et il convient que les associations de droits des femmes la relaient.
M. Trudeau a aussi présenté une résolution conjointe avec le Bénin contre les mariages forcés ou en bas âge qui a été adopté lors du Sommet.
La résolution présentée par le Gabon sur la création d’une entité au sein de l’OIF pour la promotion de l’égalité femme-homme, des droits et de l’autonomisation des femmes et des filles, qui avait été appuyée par le Réseau francophone pour l’égalité femme-homme a également été adopté par les chefs d’états et gouvernements des pays ayant le français en partage.
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