Les objectifs qu’ils se sont donnés ont différé suivant les problèmes qui se posaient dans leur pays, suivant l’époque où ils ont assumé la direction et selon le contexte géopolitique dans lequel s’inscrivait leur État. Ils ne disposaient pas des mêmes ressources, ni des mêmes appuis, ce qui a pesé sur leur stratégie. Ils ont en commun d’avoir été des « conducteurs » guidés par leur vision de la société à construire et mettant à profit un indéniable charisme, une autorité morale qui fondait leur statut de leader. Le rythme et la profondeur des changements envisagés et réalisés les distinguent les uns des autres. Leur conception de la démocratie également. Des mouvements sociaux ont porté ou accompagné les uns et les autres. Et il y a la postérité. Ces quatre leaders ont marqué, à des degrés différents, les imaginaires chez eux et à l’étranger. Leur stature est d’autant plus grande qu’ils durent affronter l’hostilité des États-Unis et que le projet auquel leur nom est associé conserve une actualité et une validité encore aujourd’hui.
TABLE RONDE « Le rôle du leader dans la transformation sociétale en Amérique latine »
Avec la participation de José del Pozo, Marcela Escribano, Claude Morin et Ricardo Peñafiel
Modérateur : André Jacob avec l’appui de la Fondation Salvador-Allende de Montréal
vendredi : 14 septembre 2018, à 18:30
Lieu : UQÀM, pav. Hubert-Aquin
400, rue Sainte-Catherine Est
Salle A-1785
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