Une délégation jeunesse de l’AQOCI participe à la 28e Conférence des parties (COP 28) qui se déroule du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Émirats arabes unis.
Ce rassemblement international d’envergure est un moment déterminant dans la lutte aux changements climatiques. L’AQOCI est reconnue officiellement comme observateur par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et utilise cette reconnaissance pour appuyer la participation de cinq jeunes déléguées à la COP 28.
La délégation porte le Plaidoyer de l’AQOCI pour la COP 28. Ce document de plaidoyer a été conçu en grande partie à partir des revendications politiques de partenaires de pays du sud global.
De plus, le 6 décembre 2023, l’Association organise la conférence Perspectives des groupes autochtones et du Sud sur les enjeux de la COP28 et le rôle du Canada au Pavillon du Canada de la COP 28. L’événement sera animé par Katherine Robitaille, membre de la délégation jeunesse.
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Les déléguées jeunesse
Mishka Caldwell-Pichette
Mishka termine sa dernière année d’études en sciences humaines au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. Depuis plusieurs années, elle s’engage en participation citoyenne, en politique, pour la cause jeunesse et en environnement, en tant que jeune femme qui désire se faire entendre tout en continuant d’apprendre. Elle est vice-présidente du CA de Citoyenneté jeunesse et récipiendaire du prix « Les 20 visages de l’engagement des 20 dernières années » de l’Institut du Nouveau Monde.
Depuis l’automne 2022, ses implications environnementales ont pris de l’ampleur et l’ont amenée à participer à la COP15. Lors de cette expérience, elle a précisé son intérêt pour les relations internationales, mais aussi pour les luttes écologiques et sociales, ayant appris plus sur l’intersectionnalité des causes.
En prenant part à la COP28, Mishka souhaite approfondir ses connaissances et pouvoir discuter avec des acteurs du milieu environnemental mondial. Elle désire aussi, notamment, mener son engagement à un plus haut niveau, espérant réinvestir le tout dans ses études et dans ses engagements futurs.
Photo: Valérie Dubuc
Laura Fequino
Laura Fequino est une jeune femme engagée, curieuse et versatile qui carbure aux défis. Actuellement étudiante à la maîtrise en études politiques appliquées à l’Université de Sherbrooke, son bagage est teinté par l’art engagé, par la solidarité internationale, par de nombreuses implications étudiantes et par son parcours en recherche qu’elle enrichit depuis la deuxième année de son baccalauréat. Elle est présidente du CA du Groupe de coopération internationale de l’Université de Sherbrooke (GCIUS).
Née en Argentine, Laura a une conscience interculturelle et une capacité d’adaptation des plus marquées. Elle croit que la gouvernance environnementale doit être plus juste, inclusive, mobilisatrice et vulgarisée, tant à l’échelle locale qu’à l’échelle mondiale. Grandement interpellée par les enjeux reliés au climat et à la biodiversité, elle souhaite mieux comprendre comment les acteurs infraétatiques peuvent jouer un rôle structurant dans la gouvernance internationale environnementale.
Elle a participé à la dernière COP15 sur la biodiversité et elle est maintenant fébrile de pouvoir pousser plus loin son analyse des négociations internationales environnementales à la COP28.
Noémie Lefrançois
Diplômée d’une maîtrise en politiques appliquées de l’environnement, Noémie est passionnée par la transition socioécologique et les politiques climatiques. Dans le cadre de ses études, elle a participé à la COP26 de Glasgow, virtuellement, lors de laquelle elle a énormément appris sur le fonctionnement de ces importantes négociations internationales.
En octobre dernier, elle est revenue d’un mandat de trois mois en Bolivie avec le CECI, où elle a travaillé aux côtés du gouvernement municipal de La Paz comme conseillère en environnement. Elle a eu l’opportunité de prendre le pouls des revendications climatiques de communautés locales et autochtones.
Elle souhaite profiter de ce privilège de pouvoir participer en personne à la COP28 pour amplifier la voix des personnes les plus vulnérables aux effets des changements climatiques, et revendiquer leur droit à la réparation des préjudices qu’ils subissent.
Katherine Robitaille
Katherine (elle) est doctorante en management à l’Université Laval. Depuis une posture critique du management, son doctorat porte sur les paradoxes entre la justice climatique (éco)féministe et l’organisation des projets en coopération internationale. En plus de sa thèse, elle assume plusieurs rôles professionnels, notamment à titre de chargée de projets et d’auxiliaire de recherche et d’enseignement pour la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés.
Ses implications universitaires, professionnelles et sociales lui permettent de nourrir une curiosité insatiable suscitée pour les actions collectives et alternatives de mobilisation sociale, conduites dans la réciprocité, la justice et la pluralité, et ce, tant en contexte de solidarité québécoise, canadienne qu’internationale.
Fascinée par les nombreux paradoxes de la COP28, elle est ravie et privilégiée de faire partie de la délégation jeunesse de l’AQOCI, un espace qui, selon elle, s’annonce foisonnant pour (dés)apprendre, partager et créer des solidarités.
Laura Wilmot
Laura est chargée de projet en droit de l’environnement à l’Institut de développement durable des Premières Nations Québec-Labrador. Elle est également titulaire d’une maîtrise en droit de l’environnement, développement durable et sécurité alimentaire de l’Université Laval. Elle est actuellement candidate au Doctorat en droit à l’Université Laval et sa thèse portera sur la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et ses leviers potentiels en matière de sécurité alimentaire pour les Inuits.
Elle souhaite participer à la COP28 afin d’assurer que les enjeux des Premières Nations soient soulevés. Elle aimerait également suivre de plus près ce qui se passe au niveau de l’énergie et des systèmes alimentaires au niveau international afin de s’en inspirer de retour au Québec.
Pendant sa maîtrise, elle s’est intéressée aux engagements canadiens dans l’Accord de Paris, elle est donc très enthousiaste de participer à une COP sept ans après la signature de cet accord. Elle espère pouvoir utiliser sa participation au sein de la délégation jeunesse pour vulgariser ce qui se passe à la COP et les enjeux l’entourant.
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