Voici un résumé des cinq critiques de l’ECM les plus communément répandues (Éduconnexion, 2016) :
- Le citoyen mondial unique serait alors un citoyen capitaliste, consumériste, consommateur.
- La prétention universaliste : l’ÉCM est issue des sociétés occidentales, elle est donc l’incarnation d’une vision eurocentriste et occidentalocentriste.
- Altermondialisme noyauté : les citoyens mondiaux seraient des « social justice warriors » ou « idiots utiles » servant la cause des compétiteurs de l’Occident.
- Une éducation de plus : Les générations d’ÉCM se multiplient, il ne s’agit donc que d’une mode passagère et n’est qu’une surtâche inutile pour les enseignants
- Utopie irréaliste : La construction d’un monde plus juste est nécessairement vouée à l’échec du fait de la nature violente et conflictuelle qu’aurait l’être humain. Il est donc
vain d’éduquer à la citoyenneté mondiale.
De fait, à part les positions complètement isolationnistes qui prônent un retrait total des affaires du monde et même de cesser d’en discuter, aucune des critiques précédentes de l’ÉCM ne parvient à remettre en cause son existence. Bien qu’il soit toujours possible de critiquer l’éducation à la citoyenneté mondiale en général et ce qu’elle englobe en particulier, au fond, ces critiques touchent aux orientations et visées qu’elle prend ou peut prendre.
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Consultez le Cadre de référence de l’ECM : AQOCI pour en savoir plus sur la vision de l’ECM de l’AQOCI.
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